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Le récit de persécution divise les fermiers afrikaners à la plus grande foire du pays
Dans les allées de la foire agricole de Bothaville bondées de bétail, tracteurs démesurés et "bakkies" --comme on appelle les pick-ups ici-- les fermiers afrikaners étaient divisés jeudi sur le récit de persécutions à leur encontre porté par Donald Trump.
Ils sont des centaines à déambuler dans les mêmes chemisettes et shorts kaki, tenue traditionnelle des Boers, mais sont loin de partager le même avis sur le récit d'un prétendu "génocide" envers eux, descendants des premiers colons européens en Afrique du Sud.
Pour John Potgieter, cultivateur de maïs de 31 ans, "l'existence d'un génocide en Afrique du Sud ne fait aucun doute". Il a fait le déplacement depuis Bloemfontein, la capitale de la province de l'Etat Libre située à 200 km au sud-ouest de Bothaville, bourgade elle-même éloignée de 200 km de Johannesburg dans la même direction.
Le teint tanné de ceux travaillant au grand air, il rappelle l'existence du mur du Souvenir en montrant un monument érigé dans l'enceinte du parc des expositions en hommage aux fermiers tués. Un mémorial devant lequel le vice-président Paul Mashatile s'est recueilli jeudi en assurant aux agriculteurs: "Nous sommes à vos côtés."
Vingt-cinq noms, classés par province, y ont été gravés l'année passée.
Devant les chiffres, y compris ceux du groupe identitaire afrikaner Afriforum (49 meurtres en 2023), John Potgieter, qui n'imagine pas quitter le pays, convient: "Evidemment, le terme génocide est employé au sens large, ce n'est pas un génocide de masse comme l'Holocauste."
Avec 75 meurtres par jour en moyenne, l'Afrique du Sud affiche l'un des taux d'homicides les plus élevés de la planète. Mais il concerne surtout les zones urbaines et les jeunes hommes noirs.
- "Je n'irai nulle part ailleurs" -
"On est bien plus en sécurité dans une ferme qu'en ville", assure Eduard van der Westhuizen, éleveur de moutons et de chèvres qui s'est installé à l'orée de la province de Johannesburg.
"Il y a des problèmes, des meurtres parfois, mais ils ne sont pas ciblés. Je n'irai nulle part ailleurs, c'est mon pays, je l'aime", lâche-t-il en brassant l'air de son bâton de berger.
Un commercial en équipements agricoles à la moustache blanche, qui souhaite conserver l'anonymat, qualifie de "farce" l'initiative de Donald Trump d'accueillir 49 Afrikaners comme des réfugiés.
Au contraire, pour l'agriculteur en devenir de 18 ans Danny Snyman, le président américain a le mérite d'"aider un peu en faisant peur et en faisant prendre conscience de ce qu'il se passe".
Même s'il reconnaît qu'il n'a "pas entendu parler de beaucoup de meurtres" autour des plantations de banane et d'agrume de sa famille à Nelspruit, dernière grande ville avant le parc Kruger.
"Il y a plus de vols que de meurtres (...) Des vols de carburant, de tracteurs de temps en temps et de panneaux solaires."
Au milieu des champs de maïs, tournesol et sorgho, ce salon agricole, baptisé Nampo et étalé sur 40 hectares, est le plus grand du pays.
Il a lieu tous les ans à Bothaville, dans la province de l'Etat Libre, ces terres où ont pris racine les Boers au XIXe siècle après avoir quitté la région du Cap, passée sous domination britannique.
Les organisateurs du Nampo se revendiquent le salon numéro un dans l'hémisphère sud, forts de plus de 900 exposants cette année. Parmi eux: des revendeurs d'armes de poing et même de fusils automatiques AR15.
"Dans certaines régions du pays, lorsqu'il y a une augmentation des attaques de fermes, les ventes augmentent", observe auprès de l'AFP Willem Jordaan en charge du marketing de Dave Sheer Guns (DSG). "Il est important d'avoir un moyen d'autodéfense".
Désigné jeune fermier de l'année par l'organisation patronale des céréaliers, Dwayne Kaschula, 38 ans, ne se sent "pas du tout" menacé. "Si vous travaillez avec de l'argent liquide, ça fait immédiatement de vous une cible. Il y a donc beaucoup de façons de minimiser les risques."
"La situation est calme depuis un certain nombre d'années", observe cet exploitant aux 3.000 hectares dans le sud-est du pays.
"Ma grand-mère elle-même a été attaquée à la ferme", raconte Hanle Visser, une enseignante de 33 ans qui retourne dès qu'elle le peut sur l'exploitation familiale, près de la frontière avec le Botswana. "Heureusement, elle n'a pas été trop blessée. Ces choses font partie de la vie et peuvent arriver partout. On peut toujours faire partie des statistiques."
M.Qasim--SF-PST