
-
Wall Street poursuit sa baisse, entre aversion au risque et craintes économiques
-
Le train reste majoritairement plus cher que l'avion pour les trajets européens, selon Greenpeace
-
Droits de douane américains: voitures à 15%, pas d’exemptions pour le vin européen
-
Eboulement mortel en Haute-Savoie: la roche reste instable, opérations de sécurisation en cours
-
Porsche va licencier la majorité des employés de sa filiale de batterie, selon les syndicats
-
Sabotage du gazoduc Nord Stream : un suspect ukrainien arrêté en Italie
-
Corps retrouvés dans la Seine à Choisy-le-Roi: une deuxième garde à vue
-
En Russie, la chasse aux "extrémistes" cible les simples recherches en ligne
-
Foot: Dembélé a le "défi" d'encore "s'améliorer", dit Luis Enrique
-
Athlétisme: avant sa retraite, Fraser-Pryce toujours "concentrée sur la victoire"
-
Italie: du neuf avec du vieux pour l'Inter, l'AC Milan et la Juventus
-
Hong Kong: Jimmy Lai "commentait" juste l'actualité, plaide son avocat
-
Fabio, le gardien brésilien phénomène de longévité
-
L'Anglaise doyenne de l'humanité fête ses 116 ans
-
Six mois après son interdiction, la puff toujours aussi facile à trouver pour les ados
-
Zelensky attend les garanties de sécurité, avant une rencontre avec Poutine
-
"JP", streamer à succès vivant sa "meilleure vie" ou gars "trop gentil manipulé" ?
-
F1: la Malaisie exclut de relancer son GP pour des raisons de coût
-
L'armée israélienne resserre son étau sur la ville de Gaza
-
Il n'existe pas une espèce unique de girafes mais quatre
-
Sous pression de Trump, le Texas va adopter une nouvelle carte électorale
-
Ethiopie: RSF demande la "libération immédiate" de deux journalistes arrêtés
-
Copa Sudamericana: 10 blessés et 90 arrestations lors du match Independiente-Universidad de Chile
-
Au Kenya, guerre en ligne contre les opposants au gouvernement
-
Thaïlande: la Première ministre suspendue témoigne à son procès en destitution
-
Des batteries de voitures reconditionnées pour la transition énergétique de l'Allemagne
-
Des Soudanais s'attellent à la reconstruction de Khartoum ravagée par la guerre
-
L'Afrique peut devenir une "superpuissance du renouvelable", dit Guterres
-
Contamination au cadmium: gare à l’abus de chocolat, avertit l’UFC-Que Choisir
-
US Open: les spécialistes Errani et Vavassori gagnent le double mixte revisité
-
Hong Kong: la défense de Jimmy Lai s'exprime lors des plaidoiries finales
-
A Strasbourg, les Ecologistes défendent l'unité de la gauche en vue de la présidentielle
-
Foot: Peter Shilton félicite le brésilien Fabio pour avoir battu son record de matches joués
-
Athlétisme: la pluie douche les espoirs de chronos à Lausanne, Hodgkinson et Seville solides
-
Wall Street attentiste avant Jackson Hole, la tech en berne
-
PlayStation, Pepsi et d'autres augmentent leurs prix à cause des droits de douane américains
-
L'ouragan Erin se renforce à l'approche des côtes américaines, qu'il doit longer
-
En déménageant, le prince William sème le doute sur l'avenir du palais de Buckingham
-
Washington vise de nouveau la CPI pour ses enquêtes impliquant Etats-Unis et Israël
-
L1: Quel avenir pour Adrien Rabiot, poussé dehors par l'OM ?
-
La Bourse de Paris termine à l'équilibre avant Jacskon Hole
-
Le canal de Panama prévoit une baisse de ses recettes en raison de "l'incertitude" économique mondiale
-
Electricité bas carbone: l'Inde franchit un cap mais la route vers la neutralité sera longue
-
Antarctique: des changements "abrupts" en cours, alertent des chercheurs
-
Jean-Pierre Papin rejoint RMC comme consultant
-
Comment l'Europe cherche à parler le Trump
-
Chikungunya, dengue, West Nile... Les cas continuent à augmenter en métropole
-
Rentrée scolaire: la CGT appelle à boycotter les fournitures du groupe Hamelin
-
Wall Street évolue en baisse, attend un signe de la Fed
-
L1: Longoria justifie la mise à l'écart de Rabiot par "un événement d'une violence extrême"

Déserts médicaux: feu vert des députés pour réguler l'installation des médecins
L'Assemblée nationale a adopté mercredi soir en première lecture un texte pour réguler l'installation des médecins pour lutter contre les "déserts médicaux", porté par un groupe transpartisan de plus de 250 députés, contre l'avis du gouvernement et de nombreux médecins.
Ce groupe, allant de LFI à près d'un tiers du groupe LR, a été lancé en 2022 par le député socialiste Guillaume Garot avec pour mot d'ordre "lorsque les déserts médicaux avancent, c'est la République qui recule".
"Ce soir, nous avons remis un peu de République dans notre organisation collective, cette République qui doit veiller sur chacun de nous, qui que nous soyons, où que nous habitions, parce que notre santé ne peut pas dépendre de notre code postal", a déclaré le député, rapporteur de la proposition de loi, à l'issue du vote.
Elle a été adoptée très largement par 99 voix contre 9. Le Rassemblement national s'est abstenu.
Ce texte n'en reste pas moins inflammable pour la profession, et les débats à l'Assemblée ont été nourris, en particulier lors de l'examen début avril de son article-clé qui régule l'installation des médecins sur le territoire.
Avant de s'installer, les médecins libéraux ou salariés devraient solliciter l'aval de l'Agence régionale de santé. Il serait de droit dans une zone manquant de soignants, mais dans les territoires mieux pourvus, le médecin ne pourrait s'installer que lorsqu'un autre s'en va.
Un "indicateur territorial" tenant compte du "temps médical disponible par patient" et de "la situation démographique, sanitaire et socio-économique du territoire", servirait à flécher la régulation, qui ne concernerait potentiellement que "13% du territoire" selon ses partisans.
Une "pierre angulaire de toute politique réellement efficace", insiste le groupe transpartisan.
Mais un casus belli pour beaucoup de médecins, notamment des étudiants et internes en médecine, qui ont manifesté fin avril.
"Ce n'est pas la liberté d'installation qui met en péril l'accès aux soins" mais "la pénurie structurelle de médecins (et le) manque d'attractivité du secteur libéral", selon un communiqué du syndicat Jeunes Médecins lundi.
Le ministre de la Santé et ancien cardiologue Yannick Neuder (LR), tout en saluant le travail du groupe transpartisan après le vote, a rappelé sa position contre la mesure.
- Concurrencé au Sénat ? -
"Si j'avais pensé que c'était le bon traitement, le bon remède à la situation, je l'aurais soutenu", a-t-il déclaré dans l'hémicycle.
Son gouvernement avec son plan anti-déserts médicaux propose lui de former davantage de soignants et considère qu'il faut plutôt supprimer le numerus, mais aussi d'imposer aux praticiens jusqu'à deux jours par mois de consultations dans des zones prioritaires.
Le groupe transpartisan argue que régulation et augmentation du nombre de médecins doivent aller de concert.
Ce texte ne "réglera pas tout (...) mais changera pour le mieux, un petit peu la vie des gens", a salué la députée écologiste Marie Pochon.
Outre la régulation de l'installation, la proposition de loi prévoit notamment de supprimer la majoration des tarifs pour les patients qui se trouvent sans médecin traitant.
Elle instaure aussi le rétablissement de l'obligation pour les médecins de participer à la permanence des soins ou encore l'installation d'une première année de médecine dans chaque département.
Adopté à l'Assemblée, le texte doit poursuivre sa navette au Sénat en trouvant de la place dans le calendrier, probablement à partir de l'automne, alors que la chambre basse va étudier à partir de lundi sa propre proposition de loi contre les pénuries de médecins dans les territoires.
Le texte est vu d'un bon œil par le gouvernement qui pourrait tenter d'y introduire son plan anti-déserts médicaux, il a notamment activé la "procédure accélérée" d'examen, pour réduire la durée du parcours législatif de cette initiative.
Le texte de la droite sénatoriale partage la philosophie de l'exécutif, qui rechigne à opter pour une régulation coercitive: ils proposent que dans les zones les mieux pourvues en praticiens, l'installation des généralistes serait conditionnée à leur exercice en parallèle à temps partiel dans une zone en déficit de soignants.
Y.Shaath--SF-PST