-
Liban: les camps palestiniens entament leur désarmement
-
Trump obtient une victoire judiciaire en échappant à une très lourde amende
-
Gaza: Netanyahu ordonne des négociations pour libérer les otages, l'armée pilonne Gaza-ville
-
Désaffection pour le Livret A en juillet
-
US Open: les principales têtes d'affiche épargnées au premier tour
-
Violences entre supporters en Argentine: 19 blessés dont 2 graves, plus de 100 arrestations
-
Les spiritueux entrainent la Bourse de Paris dans le rouge à la clôture
-
Mort de Jean Pormanove: l'autopsie exclut "l'intervention d'un tiers"
-
Cyclisme: le Danois Jonas Vingegaard renonce aux Mondiaux au Rwanda
-
Un Ukrainien arrêté en Italie pour le sabotage du gazoduc russe Nord Stream
-
Le Royaume-Uni enregistre un nombre record de demandes d'asile
-
Droits de douane américains sur le vin: les exportateurs français déçus mais pas résignés
-
Copa Sudamericana: une vingtaine de blessés et plus de 100 arrestations lors d'un match en Argentine
-
Copa Sudamericana: une vingtaine de blessés et plus de cent arrestations lors d'un match en Uruguay
-
Une requête à Gemini consomme moins d'énergie que regarder 9 secondes de télé, affirme Google
-
Incendies: plus d'un million d'hectares brûlés dans l'UE depuis début 2025, un record
-
Wall Street poursuit sa baisse, entre aversion au risque et craintes économiques
-
Le train reste majoritairement plus cher que l'avion pour les trajets européens, selon Greenpeace
-
Droits de douane américains: voitures à 15%, pas d’exemptions pour le vin européen
-
Eboulement mortel en Haute-Savoie: la roche reste instable, opérations de sécurisation en cours
-
Porsche va licencier la majorité des employés de sa filiale de batterie, selon les syndicats
-
Sabotage du gazoduc Nord Stream : un suspect ukrainien arrêté en Italie
-
Corps retrouvés dans la Seine à Choisy-le-Roi: une deuxième garde à vue
-
En Russie, la chasse aux "extrémistes" cible les simples recherches en ligne
-
Foot: Dembélé a le "défi" d'encore "s'améliorer", dit Luis Enrique
-
Athlétisme: avant sa retraite, Fraser-Pryce toujours "concentrée sur la victoire"
-
Italie: du neuf avec du vieux pour l'Inter, l'AC Milan et la Juventus
-
Hong Kong: Jimmy Lai "commentait" juste l'actualité, plaide son avocat
-
Fabio, le gardien brésilien phénomène de longévité
-
L'Anglaise doyenne de l'humanité fête ses 116 ans
-
Six mois après son interdiction, la puff toujours aussi facile à trouver pour les ados
-
Zelensky attend les garanties de sécurité, avant une rencontre avec Poutine
-
"JP", streamer à succès vivant sa "meilleure vie" ou gars "trop gentil manipulé" ?
-
F1: la Malaisie exclut de relancer son GP pour des raisons de coût
-
L'armée israélienne resserre son étau sur la ville de Gaza
-
Il n'existe pas une espèce unique de girafes mais quatre
-
Sous pression de Trump, le Texas va adopter une nouvelle carte électorale
-
Ethiopie: RSF demande la "libération immédiate" de deux journalistes arrêtés
-
Copa Sudamericana: 10 blessés et 90 arrestations lors du match Independiente-Universidad de Chile
-
Au Kenya, guerre en ligne contre les opposants au gouvernement
-
Thaïlande: la Première ministre suspendue témoigne à son procès en destitution
-
Des batteries de voitures reconditionnées pour la transition énergétique de l'Allemagne
-
Des Soudanais s'attellent à la reconstruction de Khartoum ravagée par la guerre
-
L'Afrique peut devenir une "superpuissance du renouvelable", dit Guterres
-
Contamination au cadmium: gare à l’abus de chocolat, avertit l’UFC-Que Choisir
-
US Open: les spécialistes Errani et Vavassori gagnent le double mixte revisité
-
Hong Kong: la défense de Jimmy Lai s'exprime lors des plaidoiries finales
-
A Strasbourg, les Ecologistes défendent l'unité de la gauche en vue de la présidentielle
-
Foot: Peter Shilton félicite le brésilien Fabio pour avoir battu son record de matches joués
-
Athlétisme: la pluie douche les espoirs de chronos à Lausanne, Hodgkinson et Seville solides
Attentat au Cachemire: Islamabad anticipe une frappe indienne, New Delhi réclame "justice"
Le Pakistan a dit mercredi anticiper une frappe militaire indienne d'ici moins de deux jours, après le feu vert donné par le Premier ministre indien Narendra Modi à une "riposte" militaire à l'attaque meurtrière au Cachemire fin avril.
Dans des conversations téléphoniques avec les gouvernements des deux puissances nucléaires adversaires d'Asie du Sud, le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a appelé à la retenue son homologue indien Subrahmanyam Jaishankar, ce dernier ayant exigé jeudi que ceux qui ont "perpétré, soutenu et planifié" cet attentat qui a tué 26 civils soient "traduits en justice".
Au téléphone mercredi avec le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif, Marco Rubio a encouragé Islamabad à condamner cet "abominable" attentat et l'a "exhorté" à coopérer à l'enquête, selon le département d'Etat.
De son côté, M. Sharif a accusé l'Inde de "provocations" et de "viser l'escalade", selon son bureau, après l'attaque de Pahalgam au Cachemire sous contrôle indien.
Egalement au téléphone avec le ministre indien Jaishankar, M. Rubio a exprimé sa solidarité, tout en prônant la retenue et "a encouragé New Delhi à travailler avec Islamabad pour désamorcer les tensions et maintenir la paix et la sécurité en Asie du Sud".
New Delhi tient Islamabad responsable de l'attaque du 22 avril jamais revendiquée.
Le Pakistan nie toute implication.
"Le Pakistan ne frappera pas le premier mais n'hésitera pas à répliquer avec force", avait auparavant martelé son ministre des Affaires étrangères Ishaq Dar.
- Tensions croissantes -
Signe des tensions croissantes entre les deux puissances nucléaires, l'Inde a annoncé mercredi soir la fermeture de son espace aérien aux avions pakistanais, après que le Pakistan eut fait de même le 24 avril.
Après des séries de sanctions diplomatiques, des accords rompus et des visas annulés, les deux pays nés en 1947 d'une partition sanglante de l'Empire britannique ont commencé à échanger des tirs.
Pour la sixième nuit consécutive, leurs soldats, parfois à quelques dizaines de mètres de distance sur la Ligne de contrôle (LoC), la frontière de facto au Cachemire, ont ouvert le feu.
La veille pourtant les deux armées avaient eu leur entretien téléphonique hebdomadaire de "routine", dont le contenu est habituellement tenu secret, selon les forces pakistanaises et une source militaire indienne.
Islamabad a également annoncé avoir abattu deux petits drones de surveillance indiens entrés dans son espace aérien au Cachemire en l'espace de 24 heures.
- Sous "24 à 36 heures" -
Si ces escarmouches n'ont fait ni victimes ni dégâts d'importance, "le Pakistan dispose de renseignements crédibles selon lesquels l'Inde a l'intention de lancer une frappe militaire dans les prochaines 24 à 36 heures, en utilisant l'incident de Pahalgam comme prétexte", a annoncé dans la nuit de mardi à mercredi le ministre pakistanais de l'Information, Attaullah Tarar.
"Toute agression entraînera une riposte décisive. L'Inde sera pleinement responsable de toute conséquence grave dans la région", a-t-il prévenu.
Selon une source gouvernementale indienne, le chef du gouvernement ultranationaliste hindou Modi avait dit à ses chefs d'état-major des forces armées qu'ils "avaient la liberté de décider des cibles, du moment et du mode de la riposte".
Au Cachemire pakistanais, en prévision du pire, le million et demi d'habitants des villages proches de la LoC ont fait de la place dans leurs bunkers de fortune.
Mohammed Javed, 42 ans, a raconté à l'AFP avoir décidé de construire sa petite pièce souterraine de béton en 2017 après une montée des tensions: "Avec les provocations indiennes, on s'est tous réunis pour nettoyer les bunkers. Comme ça, en cas d'escalade, on pourra se mettre à l'abri des tirs ennemis".
A Karachi, la capitale économique du Pakistan, la Bourse a plongé, par crainte d'une frappe indienne.
L'attaque à Pahalgam "semble avoir donné au gouvernement de Modi le prétexte qu'il attendait pour répondre à son envie d'escalade guerrière", a commenté mercredi Dawn, un journal pakistanais anglophone de référence.
- Nombreuses arrestations -
En 2019 déjà, après une attaque meurtrière contre ses soldats, l'Inde avait procédé à un raid aérien au Pakistan 12 jours plus tard et Islamabad avait riposté.
Les hostilités avaient rapidement cessé grâce à une médiation américaine.
Au Cachemire contrôlé par l'Inde, les forces de sécurité sont engagées dans une gigantesque traque pour retrouver les auteurs de l'attentat et leurs complices.
Dans cette région en majorité musulmane, elles multiplient arrestations et interrogatoires -- 2.000 personnes ont été interpellées -- et ont détruit neuf maisons liées aux suspects de l'attaque et à leurs complices.
La police indienne a diffusé le portrait-robot de trois d'entre eux, dont deux Pakistanais.
Elle les accuse de faire partie d'un groupe proche du LeT, le mouvement jihadiste Lashkar-e-Taiba basé au Pakistan, déjà soupçonné des attaques qui avaient fait 166 morts à Bombay en novembre 2008.
burx/sbh/jma/nr/lgo
M.AbuKhalil--SF-PST