
-
Gauche: après l'appel à l'union de Tondelier, la réponse de Mélenchon
-
Entre assurance aux marchés et pressions de Trump, le président de la Fed sur un fil à Jackson Hole
-
La Colombie endeuillée par deux attaques qui ont fait au moins 14 morts
-
Lil Nas X arrêté défilant dans les rues de Los Angeles en slip et santiags (médias)
-
Colombie: cinq morts et 36 blessés dans un attentat au camion piégé près d'une base aérienne
-
Mèmes, majuscules, trolling: le gouverneur de Californie s'attaque à Trump en reprenant ses codes
-
Des "centaines de milliers" de données de clients d'Auchan ont été piratées
-
Ligue Conférence: Strasbourg et Brondby dos à dos (0-0)
-
Wall Street termine en baisse, retient son souffle avant Jackson Hole
-
Violences entre supporters en Argentine: 19 blessés dont 3 graves, plus de 100 arrestations
-
Liban: les camps palestiniens entament leur désarmement
-
Trump obtient une victoire judiciaire en échappant à une très lourde amende
-
Gaza: Netanyahu ordonne des négociations pour libérer les otages, l'armée pilonne Gaza-ville
-
Désaffection pour le Livret A en juillet
-
US Open: les principales têtes d'affiche épargnées au premier tour
-
Violences entre supporters en Argentine: 19 blessés dont 2 graves, plus de 100 arrestations
-
Les spiritueux entrainent la Bourse de Paris dans le rouge à la clôture
-
Mort de Jean Pormanove: l'autopsie exclut "l'intervention d'un tiers"
-
Cyclisme: le Danois Jonas Vingegaard renonce aux Mondiaux au Rwanda
-
Un Ukrainien arrêté en Italie pour le sabotage du gazoduc russe Nord Stream
-
Le Royaume-Uni enregistre un nombre record de demandes d'asile
-
Droits de douane américains sur le vin: les exportateurs français déçus mais pas résignés
-
Copa Sudamericana: une vingtaine de blessés et plus de 100 arrestations lors d'un match en Argentine
-
Copa Sudamericana: une vingtaine de blessés et plus de cent arrestations lors d'un match en Uruguay
-
Une requête à Gemini consomme moins d'énergie que regarder 9 secondes de télé, affirme Google
-
Incendies: plus d'un million d'hectares brûlés dans l'UE depuis début 2025, un record
-
Wall Street poursuit sa baisse, entre aversion au risque et craintes économiques
-
Le train reste majoritairement plus cher que l'avion pour les trajets européens, selon Greenpeace
-
Droits de douane américains: voitures à 15%, pas d’exemptions pour le vin européen
-
Eboulement mortel en Haute-Savoie: la roche reste instable, opérations de sécurisation en cours
-
Porsche va licencier la majorité des employés de sa filiale de batterie, selon les syndicats
-
Sabotage du gazoduc Nord Stream : un suspect ukrainien arrêté en Italie
-
Corps retrouvés dans la Seine à Choisy-le-Roi: une deuxième garde à vue
-
En Russie, la chasse aux "extrémistes" cible les simples recherches en ligne
-
Foot: Dembélé a le "défi" d'encore "s'améliorer", dit Luis Enrique
-
Athlétisme: avant sa retraite, Fraser-Pryce toujours "concentrée sur la victoire"
-
Italie: du neuf avec du vieux pour l'Inter, l'AC Milan et la Juventus
-
Hong Kong: Jimmy Lai "commentait" juste l'actualité, plaide son avocat
-
Fabio, le gardien brésilien phénomène de longévité
-
L'Anglaise doyenne de l'humanité fête ses 116 ans
-
Six mois après son interdiction, la puff toujours aussi facile à trouver pour les ados
-
Zelensky attend les garanties de sécurité, avant une rencontre avec Poutine
-
"JP", streamer à succès vivant sa "meilleure vie" ou gars "trop gentil manipulé" ?
-
F1: la Malaisie exclut de relancer son GP pour des raisons de coût
-
L'armée israélienne resserre son étau sur la ville de Gaza
-
Il n'existe pas une espèce unique de girafes mais quatre
-
Sous pression de Trump, le Texas va adopter une nouvelle carte électorale
-
Ethiopie: RSF demande la "libération immédiate" de deux journalistes arrêtés
-
Copa Sudamericana: 10 blessés et 90 arrestations lors du match Independiente-Universidad de Chile
-
Au Kenya, guerre en ligne contre les opposants au gouvernement

Trump lance "Vladimir, ARRÊTE!" à Poutine après un nouveau carnage à Kiev
Donald Trump a lancé jeudi un lapidaire "Vladimir, ARRÊTE!" à son homologue russe, après une nouvelle vague de frappes massives sur l'Ukraine qui ont fait au moins 12 morts et des dizaines de blessés à Kiev au moment où les laborieuses négociations entreprises par le président américain se sont crispées sur la question de la Crimée.
La salve de frappes lancée par la Russie dans la nuit - 70 missiles et 145 drones selon Kiev - a visé six régions ukrainiennes et plusieurs villes dont Kiev, où les témoins ont décrit des scènes apocalyptiques dans un quartier résidentiel, des immeubles éventrés et des corps sans vie dans les rues.
Le bilan dans la seule capitale, un des plus lourds depuis des mois, est susceptible de s'alourdir au fur et à mesure que les corps sont retirés des décombres. Il y a 90 blessés, selon un dernier bilan des services de secours.
"La Russie veut nous détruire", a lâché sur les lieux de la frappe Olena Davydiouk, une avocate de 33 ans vivant tout près du point d'impact des missiles russes. Encore sous le choc, elle dit avoir été réveillée par la frappe, racontant que "les vitres ont volé en éclats, les portes ont été arrachées de leurs gonds".
Londres a dénoncé un "bain de sang perpétré par Poutine" et de nouvelles scènes "choquantes", l'UE y a vu la preuve que le Kremlin était "le principal obstacle à la paix", et le président ukrainien Volodymyr Zelensky a immédiatement écourté sa visite en Afrique du sud.
"Vladimir, ARRÊTE!", s'est quant à lui agacé Donald Trump dans une de ses formules lapidaires sur sa plateforme Truth Social, ajoutant n'être "pas content" de cette vague de frappes au "très mauvais timing".
La vague de missiles et de drones explosifs lancés par la Russie intervient en effet à un moment critique pour le processus de négociation que Donald Trump a promis de faire aboutir pour faire cesser la guerre lancée par Moscou en février 2022, dont le bilan se chiffre au moins en dizaines de milliers de morts de part et d'autres.
Des négociations entre les Etats-Unis, l'Ukraine et ses alliés européens français et britanniques, prévues au niveau ministériel à Londres mercredi, ont été annulées à la dernière minute, après que des informations de presse ont fait état de discussions russo-américaines sur la reconnaissance de l'annexion par la Russie de la Crimée, péninsule ukrainienne dont Moscou a pris le contrôle en 2014.
- Le Kremlin "complètement" d'accord avec Trump -
"Il n'y a rien à discuter (...) C'est notre territoire", avait tranché Volodymyr Zelensky mardi.
Donald Trump s'en était alors pris violemment à lui, l'accusant de tenir des propos "incendiaires" au moment où un accord avec la Russie était selon lui "très proche". Il avait souligné que pour l'Ukraine la Crimée était "perdue", recevant jeudi un satisfecit du Kremlin qui a souligné être "complètement" d'accord avec ce constat.
Kiev a reçu le soutien inconditionnel de l'Union européenne sur ce point : l'UE ne reconnaîtra jamais la péninsule comme russe, "la Crimée c'est l'Ukraine," a martelé mercredi la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas.
Le président français Emmanuel Macron s'est associé jeudi à ce refus de reconnaître l'annexion russe de la Crimée. Il y a une "situation de fait", a-t-il dit. "Est-ce que pour autant il faut en donner quitus (à la Russie) ? Non". La question du statut de la péninsule ne se pose "en tout cas pas maintenant, et ce n'est pas à nous de le faire", a-t-il ajouté.
"L'énervement des Américains ne doit porter que sur une seule personne: le président Poutine", a-t-il encore déclaré, en marge d'une visite à Madagascar, estimant que le président russe devait arrêter de "mentir" en affirmant vouloir la paix.
- "Il y avait des enfants, c'était terrible" -
A Kiev jeudi matin, une femme au visage ensanglanté était prise en charge par les pompiers, serrant son petit chien tremblant dans ses bras. Une autre, sous le choc, se couvrait la bouche de ses mains. Sur l'herbe jonchée de décombres, des gens pleuraient un mort, déposé là par les secouristes.
Anna Balamout, 36 ans, a raconté sa course "effrayante" en pleine nuit, avec ses deux enfants, au milieu des "vagues" d'explosions, pour rejoindre un abri anti-aérien.
"Les gens couraient, couverts de sang. Ils criaient, il y avait des enfants, c'était terrible", confie-t-elle à l'AFP.
Les explosions se sont succédées dans la nuit, alors que les lumières des déflagrations de drones et des missiles éclairaient l'horizon de la capitale ukrainienne, selon des journalistes de l'AFP sur place.
Les forces armées russes "ont mené une attaque massive avec des armes de précision à longue portée" contre plusieurs entreprises liées au complexe militaro-industriel ukrainien, a affirmé le ministère russe de la Défense dans un communiqué.
H.Nasr--SF-PST