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Soudan: les paramilitaires annoncent un gouvernement rival après deux ans de guerre
Le chef des paramilitaires au Soudan, Mohamed Hamdane Daglo, a annoncé mardi la mise en place d'un gouvernement rival, au 2e anniversaire de la guerre civile qui a fait des dizaines de milliers de morts et plongé une partie du pays dans la famine.
Réunis à Londres, des responsables d'une quinzaine de pays dont l'Arabie saoudite et les Etats-Unis, et des organisations internationales ont appelé à un "cessez-le-feu immédiat et permanent" au Soudan et souligné "la nécessité d'empêcher toute partition" de ce pays d'Afrique de l'Est.
La guerre a éclaté le 15 avril 2023 entre l'armée régulière commandée par le général Abdel Fattah al-Burhane et les Forces de soutien rapide (FSR) dirigées par le général Daglo, son ancien adjoint.
"En cet anniversaire, nous affirmons avec fierté la mise en place d'un gouvernement de paix et d'unité", a indiqué le général Daglo sur son compte Telegram, annonçant notamment une "nouvelle monnaie" et une "nouvelle carte d'identité".
"Ce gouvernement représente le véritable visage du Soudan", a-t-il soutenu.
Plus de deux semaines avant cet anniversaire, l'armée a repris le contrôle de Khartoum d'où elle avait été chassée par les FSR juste après le début de la guerre. Des centaines de milliers de personnes avaient fui la capitale.
Beaucoup de civils ont célébré ce qui était pour eux une "libération" après près de deux ans passés sous l'emprise des paramilitaires, accusés de génocide, de pillages et de violences sexuelles.
Zainab Abdelrahim, une femme de 38 ans, est rentrée début avril à Khartoum avec ses six enfants, où elle a à peine reconnu sa maison pillée. "Nous essayons de rassembler l'essentiel, mais il n'y a ni eau, ni électricité, ni médicaments."
- "Nous n'avons cessé de courir" -
Selon l'ONU, plus de 2,1 millions de déplacés pourraient rentrer à Khartoum dans les six mois, si les conditions de sécurité et les infrastructures le permettent.
Après la perte de Khartoum, les paramilitaires ont concentré leurs attaques au Darfour (ouest) pour tenter de s'emparer d'El-Facher, la dernière capitale provinciale de cette région à leur échapper.
Dimanche, les FSR qui contrôlent presque totalement le Darfour, ont annoncé avoir pris le camp de Zamzam, proche d'El-Facher, où vivaient plus de 500.000 déplacés frappés par la famine, lors d'un assaut qui a fait plus de 400 morts selon l'ONU.
D'après l'Organisation internationale pour les migrations, environ 400.000 civils ont fui ce camp.
"Ils sont entrés à Zamzam et ont commencé à nous tirer dessus", raconte à l'AFP Amna Hussein, 36 ans, blessée d'une balle à la main avant de fuir le camp de Zamzam vers la ville de Tawila, à quelque 60 km plus loin.
"J'ai enveloppé ma main d'un tissu pour stopper le sang et nous n'avons cessé de courir", témoigne-t-elle, exténuée par trois jours de marche, la main enflée.
L'armée du général Burhane, dirigeant de facto du pays depuis un coup d'Etat en 2021, contrôle le nord et l'est, tandis que les paramilitaires dominent le sud et l'ouest.
Lundi, Antonio Guterres a appelé à mettre fin "au soutien extérieur et au flux d'armes" qui alimentent la guerre.
L'armée soudanaise accuse les Emirats arabes unis de soutenir les paramilitaires en leur livrant des armes, ce que nient les FSR et les Emirats.
- Plus de 800 millions d'euros -
Dans leur communiqué final, les participants à la conférence de Londres, se sont engagés à mobiliser plus de 800 millions d'euros supplémentaires pour ce pays enfoncé dans une crise humanitaire catastrophique.
"Beaucoup ont abandonné le Soudan (...) C'est une erreur morale lorsqu'il y a autant de civils décapités, des nourrissons d'à peine un an victimes de violences sexuelles, et plus de personnes menacées de famine que partout ailleurs dans le monde", a dit le chef de la diplomatie britannique David Lammy à l'occasion de cette conférence.
"Continuer à détourner le regard du Soudan aura des conséquences catastrophiques", a dit le Haut-Commissaire de l'ONU aux réfugiés, Filippo Grandi.
La destruction du système de santé au Soudan rend impossible tout bilan exact de victimes. En 2024, l'ex-émissaire de l'ONU au Soudan, Tom Perriello, avait avancé des estimations faisant état de 150.000 morts.
Les belligérants ont été accusés de viser des civils, de bombarder aveuglément des zones habitées et de faire obstacle à l'acheminement de l'aide humanitaire.
Près de 25 millions de Soudanais souffrent d'insécurité alimentaire aigüe, dont huit millions sont au bord de la famine, selon l'ONU.
Q.Jaber--SF-PST