
-
Trump annonce lancer une procédure pour appliquer des droits de douane sur l'ameublement
-
Allemagne: doublé d'Olise et triplé de Kane pour lancer la saison du Bayern
-
Ligue 1: un PSG déjà bien rôdé enchaîne contre Angers
-
Wall Street en forme, profite des commentaires de Powell, nouveau record du Dow Jones
-
Affaire Epstein: le ministère américain de la Justice rend public un récent entretien avec Ghislaine Maxwell
-
Athlétisme: invaincue sur 100 m, Jefferson-Wooden enfonce le clou à Bruxelles
-
La perspective d'une rencontre entre Poutine et Zelensky s'éloigne
-
L'ONU déclare la famine à Gaza, Israël dénonce un "mensonge"
-
Powell se montre ouvert à une baisse des taux, le dollar chute
-
Pour sa rentrée politique, Mélenchon appelle à la grêve générale le 10 septembre
-
RDC: peine de mort requise contre l'ancien président Joseph Kabila
-
Sri Lanka : l'ex-président Wickremesinghe en détention provisoire
-
La Bourse de Paris termine en petite hausse, profitant de l'optimisme des investisseurs
-
Royaume-Uni: TikTok passe sa modération à l'IA, des centaines de postes menacés
-
Les Bourses européennes terminent dans le vert après le discours de Powell
-
Décès d'un streamer: la plateforme Kick de nouveau critiquée par les autorités françaises
-
Le FBI perquisitionne le domicile de John Bolton, ex-conseiller de Trump devenu ardent critique
-
L'ONU déclare la famine à Gaza, Netanyahu dénonce un "mensonge"
-
Trump maintient la pression sur la Fed, plus encline à baisser les taux
-
Le FBI perquisitionne le domicile de John Bolton, ex-conseiller de Trump devenu fervent critique
-
La Russie blâme Zelensky pour l'absence d'avancées sur une rencontre avec Poutine
-
Droits de douane: La Poste annonce suspendre les envois de colis vers les Etats-Unis
-
Etats-Unis: le président de la Fed laisse la porte ouverte à des baisses de taux
-
Le FBI perquisitionne le domicile d'un ex-haut conseiller de Trump, devenu opposant
-
Wall Street ouvre en hausse, suspendue au discours du patron de la Fed
-
L'ONU déclare la famine à Gaza, Israël menace de raser le territoire
-
Incendies: chez les sinistrés espagnols, la colère monte contre la gestion des autorités
-
Volley: les Bleues réussissent leurs débuts au Mondial
-
L'Inde revient sur sa décision de débarrasser Delhi des chiens errants
-
Zéro impôt et luxe à gogo: Dubaï aimante les millionnaires
-
Une Britannique atteinte d'une maladie neurodégénérative retrouve sa voix grâce à l'IA
-
La Bourse de Paris prudente en attendant Jerome Powell
-
Le Portugal lutte toujours contre des feux de forêts dévastateurs
-
Gamescom: "Black Myth", "Silksong" et des bérets rouges au menu
-
L'ONU déclare la famine à Gaza, une première au Moyen-Orient
-
JO-2030: Veynes, "étoile ferroviaire" en déclin, rêve de trains
-
Cybercriminalité en Afrique: plus de 1.200 arrestations dans une vaste opération, selon Interpol
-
Allemagne: même limité, le Bayern reste favori à sa propre succession
-
L'ONU déclare la famine à Gaza
-
Cybercriminalité en Afrique: plus de 1.200 arrestations dans une vaste opération (Interpol)
-
Sri Lanka: arrestation de l'ex-président Ranil Wickremesinghe
-
En Côte d'Ivoire, le dodgeball un sport méconnu qui favorise la cohésion sociale
-
Nouvelle action d'Extinction Rebellion contre des institutions financières à Oslo
-
Sans exception sur les droits de douane, les importateurs américains de vin dans l'expectative
-
Des vertiges à la mort, l'ONU appelle à protéger les travailleurs des chaleurs extrêmes
-
Kim Jong Un décore ses soldats déployés en soutien de la Russie contre l'Ukraine
-
Attachez vos ceintures: comment le changement climatique augmente les turbulences
-
Sous un ciel parsemé de drones, des robots pour aider les médecins militaires ukrainiens
-
Le Texas et la Californie abattent leurs cartes électorales pour 2026
-
Meta va dépenser plus de 10 milliards de dollars chez Google en services de cloud

L’échec de l’achat de la maison de Salvador Allende ébranle le gouvernement chilien
Lorsque le gouvernement chilien a voulu acheter la maison de l'ex-président Salvador Allende (1970-1973) pour en faire un musée, il n'imaginait pas la tempête politique qu'il allait déclencher.
Deux ministres ont fait les frais de cette opération avortée qui a aussi coûté son siège de sénatrice à la fille de l'ancien dirigeant socialiste.
Elle a également contraint le président Gabriel Boric à répondre devant le ministère public de ce qui semblait, à l'origine, n'être qu'une acquisition d'intérêt public.
- Quelle est la cause du conflit ? -
Gabriel Boric, admirateur déclaré d'Allende -arrivé au pouvoir par les urnes en pleine guerre froide avant de se suicider lors du coup d'Etat du général Augusto Pinochet le 11 septembre 1973- a signé fin décembre un décret autorisant l'achat de la maison familiale de l'ancien président à Santiago.
Mais quelques jours plus tard, la transaction a dû être annulée : la Constitution interdit aux ministres et aux parlementaires de conclure des contrats avec l'État, ce qui a été ignoré par une douzaine d'avocats du gouvernement.
- Qu'est-ce qui a empêché la vente ? -
Parmi les héritiers de la maison figurent la fille du dirigeant déchu, la sénatrice Isabel Allende, et sa petite-fille Maya Fernandez, alors ministre de la Défense.
La Constitution chilienne prévoit la révocation des ministres et des parlementaires qui concluent des contrats avec l'État.
Sur cette base, les parlementaires de l'opposition ont saisi la Cour constitutionnelle pour demander leur destitution.
"Je n'ai jamais utilisé ma fonction à des fins personnelles", a assuré Mme Allende, la voix émue, mardi lors d'un discours d'adieu au Sénat.
La sénatrice, âgée de 80 ans, a ainsi mis fin à une carrière parlementaire de trente ans.
Entre-temps, la procédure visant Maya Fernandez a été abandonnée par la Cour à la suite de sa démission le 10 mars.
La ministre des Biens nationaux, Marcela Sandoval, dont le cabinet avait supervisé l'opération avortée, a elle aussi présenté sa démission.
- Quelle est la valeur de la maison ? -
La maison, estimée à un peu plus de 900.000 dollars, est située dans le quartier de classe moyenne supérieure de Providencia.
Il s'agit d'un bâtiment mitoyen en pierre et bois de deux étages, désormais isolé face à l'expansion commerciale du secteur.
La famille Allende y a vécu pendant près de vingt ans, à partir de 1953.
À l'intérieur, on peut encore voir le bureau et la bibliothèque où Salvador Allende recevait amis et personnalités politiques.
La demeure a été visité par de nombreuses personnalités politiques, dont l'ancien président français François Hollande et le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez.
- Quelles conséquences pour Boric ? -
Le président fait l'objet d'une enquête à la suite d'une plainte déposée par un avocat d'extrême droite l'accusant de fraude fiscale. Le 28 mars, il a comparu volontairement devant la justice.
Pour l'avocat constitutionnaliste Javier Couso, le président a signé le décret après avoir reçu le feu vert de ses nombreux avocats, ce qui pourrait le disculper.
Pour qu'un président puisse être mis en accusation, il doit d'abord être démis de ses fonctions.
M. Boric pourrait faire l'objet d'une procédure de destitution devant le Parlement, laquelle nécessite l'approbation des deux tiers des 50 sénateurs.
-Y aura-t-il un coût politique?-
Le scandale complique les relations au sein de coalition gouvernementale en cette année où l'unité est cruciale en vue de l'élection présidentielle de novembre, alors que l'opposition de droite est en tête dans les sondages.
Le parti socialiste auquel appartient Isabel Allende exige que la coalition de gauche du Frente Amplio qui a porté Boric au pouvoir assume également sa part de responsabilité politique dans cette opération ratée.
"L'achat de la maison d'Allende a été la plus grande erreur politique dans les relations internes du gouvernement", estime auprès de l'AFP le politologue Rodrigo Espinoza.
La Constitution empêche M. Boric de se présenter à une réélection immédiate.
C.AbuSway--SF-PST