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Séisme en Birmanie: le chef de la junte critiqué en marge d'un sommet régional
Des manifestations ont visé vendredi le chef de la junte birmane Min Aung Hlaing à Bangkok où il participe à un sommet régional une semaine après le tremblement de terre qui a tué plus de 3.000 personnes et laissé des milliers d'autres sans abri dans ce pays en proie à une guerre civile.
De nombreuses nations ont envoyé des équipes de secours et d'aide en Birmanie, mais sur le terrain, dans certaines des zones les plus touchées par le tremblement de terre de magnitude 7,7 du 28 mars, les efforts de la junte militaire au pouvoir depuis le coup d'Etat de 2021 sont peu visibles.
Le Bismtec regroupe le Bangladesh, le Bhoutan, l'Inde, la Birmanie, le Népal, le Sri Lanka et la Thaïlande.
A Sagaing, une ville située à seulement une dizaine de kilomètres de l'épicentre du tremblement de terre et où environ 80% des bâtiments ont été endommagés, les journalistes de l'AFP ont assisté à des scènes désespérées de centaines de survivants épuisés et affamés se bousculant pour obtenir des provisions.
Des équipes de bénévoles en provenance de différents endroits en Birmanie se sont rendues en camion à Sagaing, chargées d'eau, d'huile, de riz et d'autres produits de base.
- Tapis rouge -
Sur un terrain de la ville voisine de Mandalay, couvert de poussière et de déchets, a poussé une ville de tentes. Les habitants qui s'y sont réfugiés se sont retrouvés sans abri, ou craignent de nouvelles répliques.
"Il y a beaucoup de gens qui sont dans le besoin", raconte à l'AFP Hla Myint Po, chauffeur de taxi de 30 ans. "Parfois, quand les donateurs apportent des choses, c'est le chaos."
La décision d'inviter le chef de la junte birmane au sommet du Bimstec a soulevé des critiques dans la capitale thaïlandaise.
Sur un pont à proximité du Shangri-La Bangkok, où le général a pu profiter d'un somptueux dîner de gala la veille puis passé la nuit, des manifestants ont accroché une bannière où l'on peut lire: "Nous n'accueillons pas le meurtrier Min Aung Hlaing".
La Première ministre thaïlandaise Paetongtarn Shinawatra et son gouvernement lui avaient déroulé le tapis rouge à son arrivée.
Le chef de la junte, qui a évincé le gouvernement élu d'Aung San Suu Kyi lors d'un coup d'État en 2021, déclenchant une guerre civile sanglante, est pourtant accusé de crimes de guerre et de graves violations des droits humains.
Il est sous de nombreuses sanctions mondiales et le procureur de la Cour pénale internationale a demandé un mandat d'arrêt à son encontre pour des crimes contre l'humanité présumés commis envers les Rohingyas, groupe ethnique majoritairement musulman de Birmanie.
- "Un affront" -
La junte birmane a annoncé mercredi un cessez-le-feu temporaire, jusqu'au 22 avril, dans sa lutte contre les groupes rebelles du pays.
Mais elle a averti ses opposants, un ensemble complexe de groupes armés prodémocratie et de minorités ethniques, qu'elle riposterait aux attaques et à tous "rassemblements, organisations et expansions territoriales qui porteraient atteinte à la paix".
L'"Alliance des Trois Fraternités", formé des principaux groupes rebelles ethniques, avait déjà annoncé une pause d'un mois dans les hostilités. Les Forces de défense populaire (FDP) avaient elles décrété un cessez-le-feu partiel.
Le gouvernement d'unité nationale (NUG), opposition de l'ombre à la junte, a condamné la présence du général au sommet, la qualifiant d'affront, étant donné que "la souffrance immense (...) infligée au peuple de Birmanie".
"Permettre au chef de la junte et à ses représentants de participer à des forums régionaux et internationaux risque de légitimer un régime illégal", a déclaré le NUG dans un communiqué.
Ecartée sur la scène internationale et sous le coup de sanctions par de nombreux pays occidentaux depuis le coup d'Etat, la junte s'est d'autant plus tournée vers la Chine et la Russie pour obtenir du soutien.
En dehors de ces deux pays et du Belarus, le déplacement de Min Aung Hlaing en Thaïlande est son premier voyage à l'étranger depuis un autre sommet régional en Indonésie en 2021, peu de temps après le coup d'État.
X.Habash--SF-PST