
-
Guinée: la junte suspend pour trois mois trois importants partis d'opposition
-
Dans les Corbières, des vendanges solidaires pour viticulteurs sinistrés
-
Cyclisme: sans Pogacar, la Vuelta promise à Vingegaard
-
La "Caraïbe de Bavière" à son tour gagnée par le surtourisme
-
La rentrée de Radio France lundi menacée par une grève illimitée
-
Le Texas adopte une carte électorale redécoupée à la demande de Trump
-
La demande de libération conditionnelle des frères Menendez rejetée en commission judiciaire
-
Etats-Unis: cinq morts dans l'accident d'un autocar revenant des chutes du Nigara
-
Le tirage au sort du Mondial-2026 de football aura lieu en décembre à Washington, annonce Trump
-
La Corée du Nord met en garde Séoul après des tirs de sommation à la frontière
-
L'Etat américain entre au capital d'Intel sous la pression de Trump
-
La Corée du Nord met en garde Séoul après des tirs de sommation à la frontire
-
La Colombie promet de neutraliser la menace des guérillas après deux attaques meurtrières
-
La Corée du Nord accuse Séoul de tirs de semonces près de la frontière
-
Trump annonce lancer une procédure pour appliquer des droits de douane sur l'ameublement
-
Allemagne: doublé d'Olise et triplé de Kane pour lancer la saison du Bayern
-
Ligue 1: un PSG déjà bien rôdé enchaîne contre Angers
-
Wall Street en forme, profite des commentaires de Powell, nouveau record du Dow Jones
-
Affaire Epstein: le ministère américain de la Justice rend public un récent entretien avec Ghislaine Maxwell
-
Athlétisme: invaincue sur 100 m, Jefferson-Wooden enfonce le clou à Bruxelles
-
La perspective d'une rencontre entre Poutine et Zelensky s'éloigne
-
L'ONU déclare la famine à Gaza, Israël dénonce un "mensonge"
-
Powell se montre ouvert à une baisse des taux, le dollar chute
-
Pour sa rentrée politique, Mélenchon appelle à la grêve générale le 10 septembre
-
RDC: peine de mort requise contre l'ancien président Joseph Kabila
-
Sri Lanka : l'ex-président Wickremesinghe en détention provisoire
-
La Bourse de Paris termine en petite hausse, profitant de l'optimisme des investisseurs
-
Royaume-Uni: TikTok passe sa modération à l'IA, des centaines de postes menacés
-
Les Bourses européennes terminent dans le vert après le discours de Powell
-
Décès d'un streamer: la plateforme Kick de nouveau critiquée par les autorités françaises
-
Le FBI perquisitionne le domicile de John Bolton, ex-conseiller de Trump devenu ardent critique
-
L'ONU déclare la famine à Gaza, Netanyahu dénonce un "mensonge"
-
Trump maintient la pression sur la Fed, plus encline à baisser les taux
-
Le FBI perquisitionne le domicile de John Bolton, ex-conseiller de Trump devenu fervent critique
-
La Russie blâme Zelensky pour l'absence d'avancées sur une rencontre avec Poutine
-
Droits de douane: La Poste annonce suspendre les envois de colis vers les Etats-Unis
-
Etats-Unis: le président de la Fed laisse la porte ouverte à des baisses de taux
-
Le FBI perquisitionne le domicile d'un ex-haut conseiller de Trump, devenu opposant
-
Wall Street ouvre en hausse, suspendue au discours du patron de la Fed
-
L'ONU déclare la famine à Gaza, Israël menace de raser le territoire
-
Incendies: chez les sinistrés espagnols, la colère monte contre la gestion des autorités
-
Volley: les Bleues réussissent leurs débuts au Mondial
-
L'Inde revient sur sa décision de débarrasser Delhi des chiens errants
-
Zéro impôt et luxe à gogo: Dubaï aimante les millionnaires
-
Une Britannique atteinte d'une maladie neurodégénérative retrouve sa voix grâce à l'IA
-
La Bourse de Paris prudente en attendant Jerome Powell
-
Le Portugal lutte toujours contre des feux de forêts dévastateurs
-
Gamescom: "Black Myth", "Silksong" et des bérets rouges au menu
-
L'ONU déclare la famine à Gaza, une première au Moyen-Orient
-
JO-2030: Veynes, "étoile ferroviaire" en déclin, rêve de trains

A l'Otan, Rubio rassure les Européens mais confirme qu'ils devront payer plus
Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a rassuré jeudi en quelques mots les pays européens de l'Otan, mais confirmé que les Etats-Unis de Donald Trump attendaient désormais qu'ils paient leur dû.
"Le président Trump a clairement indiqué qu'il soutenait l'Otan. Nous allons rester dans l'Otan", a-t-il martelé à son arrivée à Bruxelles, à l'occasion d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'Alliance, au moment où une grande partie de l'Europe s'inquiète d'un éventuel désengagement américain.
"Les Etats-Unis sont aussi actifs au sein de l'Otan qu'ils ne l'ont jamais été. Une partie de l'hystérie et de l'hyperbole que je vois dans les médias mondiaux et dans certains médias nationaux des Etats-Unis à propos de l'Otan n'est pas justifiée", a affirmé M. Rubio.
Les alliés des Etats-Unis ont été malmenés depuis le retour du milliardaire américain à la Maison Blanche le 20 janvier. Le Canada est menacé d'annexion par les Etats-Unis, tout comme le Groenland, territoire autonome du Danemark.
Et les responsables américains ne se privent pas de dénoncer entre eux, comme l'ont révélé leurs échanges sur la messagerie Signal, des Européens "profiteurs", passagers clandestins d'une Alliance à laquelle ils ne paient pas leur dû.
- "Propos durs" -
"Je sais qu'il y a eu des propos durs. Je sais que certains alliés, de ce côté-ci de l'Atlantique par exemple, s'inquiètent de l'engagement à long terme des États-Unis vis-à-vis de l'Otan", a reconnu mercredi devant la presse le patron de l'Alliance Mark Rutte, qui n'a de cesse de défendre l'unité de l'Alliance.
Les Etats-Unis ne prévoient pas de se retirer "soudainement" du continent européen, et restent totalement engagés au sein de l'Alliance atlantique, a-t-il assuré jeudi.
Aux côtés de Marco Rubio, il a également vanté les efforts européens en matière de dépenses militaires. "Si l'on considère les centaines de milliards d'euros qui ont été versés au cours des deux derniers mois, il s'agit probablement de l'augmentation la plus importante des dépenses de défense que nous ayons connue au Canada et en Europe depuis la guerre froide, depuis la chute du mur de Berlin", a-t-il assuré en présence du secrétaire d'Etat américain.
Ce dernier n'a pas commenté ce que M. Rutte a qualifié de "bonne nouvelle", mais rappelé l'exigence américaine de dépenses accrues en matière de défense.
"Nous voulons donc partir d'ici en sachant que nous sommes sur la bonne voie, une voie réaliste, pour que chacun des membres s'engage et remplisse sa promesse d'atteindre 5% des dépenses" en matière de défense par rapport à leur Produit intérieur brut (PIB), a-t-il expliqué.
Il a également souligné que cette exigence concernait les 32 pays de l'Alliance, y compris les Etats-Unis. Washington consacre actuellement quelque 3,4% de son PIB à ses dépenses militaires.
L'engagement européen est moindre à l'exception de la Pologne qui consacre 4,7% de son PIB à sa défense. Mais l'Italie ou l'Espagne sont à moins de 2%.
Mark Rutte devrait proposer un chiffre autour de 3,5%, mais aucune décision n'est attendue jeudi ou vendredi. Elle sera en revanche l'enjeu principal du sommet de La Haye en juin, en présence de Donald Trump.
Le rapprochement spectaculaire de Washington avec Moscou inquiète aussi les Européens alliés de Kiev.
"Il y a un sentiment de malaise" en Europe après ces premiers pourparlers conduits par les Etats-Unis avec la Russie et l'Ukraine, selon un diplomate.
L'Europe redoute un accord scellé dans le dos de l'Ukraine et contraire à ses intérêts en matière de sécurité du continent, et à ceux de l'Otan elle-même.
Les ministres de l'Otan auront jeudi un dîner de travail avec leur collègue ukrainien Andriï Sybiga, en présence de la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas.
Une "coalition des volontaires" rassemble les pays prêts à donner des garanties de sécurité à l'Ukraine, y compris par le biais de troupes au sol. Emmenée par la France et le Royaume-Uni, elle se réunira la semaine prochaine à Bruxelles au niveau des ministres de la Défense.
Y.Shaath--SF-PST