
-
L'Ukraine lance une série d'attaques contre la Russie le jour de son indépendance
-
En Indonésie, la vidéo virale d'un enfant dope l'affluence à une course traditionnelle
-
"La Patrie nous appelle": le Venezuela enrôle dans la milice pour faire face aux menaces américaines
-
Sous Trump, le nouveau logo de restaurants traditionnels crée la polémique
-
Le Royaume-Uni déploie la reconnaissance faciale en temps réel et à grande échelle
-
Rugby Championship: l'Argentine crée la surprise en battant les All Blacks 29-23
-
Israël: un dirigeant de l'opposition tend la main à Netanyahu pour sauver les otages
-
Après une série noire d'échecs, la mégafusée d'Elon Musk redécolle
-
La Corée du Nord teste deux nouveaux missiles, sur fond de tensions avec Séoul
-
Espagne: le FC Barcelone signe une première remontada, l'Atlético n'y arrive pas
-
Mondial de rugby: sans pleinement rassurer, les Bleues disposent de l'Italie
-
Ligue 1: l'OM se fait du bien, départ idéal pour Lyon
-
Allemagne: ten Hag chute avec Leverkusen pour ses débuts en Bundesliga
-
Italie: l'AC Milan chute d'entrée, Naples sans trembler
-
Mondial de rugby: sans vraiment rassurer, les Bleues diposent de l'Italie
-
L1: l'OM dit "merci Aubameyang !", De Zerbi espère Rabiot
-
Angleterre: Manchester City déjà fauché, belle journée pour Arsenal
-
Le gérant du parc de loisirs ayant refusé des jeunes Israéliens mis en examen
-
Ligue 1: l'OM dit "merci Aubameyang !"
-
"Trop tard": des Palestiniens désespérés après la déclaration de la famine à Gaza par l'ONU
-
Rugby Championship: l'Afrique du Sud tient sa revanche contre l'Australie
-
Tour d'Espagne: Philipsen remporte la 1re étape au sprint et endosse le maillot rouge
-
Amélioration sur le front des incendies en Espagne, un pompier décède au Portugal
-
MotoGP: Marc Marquez reste intouchable en Hongrie
-
Angleterre: Manchester City déjà fauché
-
Athlétisme: pour Cyréna Samba-Mayela, la route vers Tokyo passe par les championnats d'Ecosse
-
Guinée: la junte suspend pour trois mois trois importants partis d'opposition
-
Dans les Corbières, des vendanges solidaires pour viticulteurs sinistrés
-
Cyclisme: sans Pogacar, la Vuelta promise à Vingegaard
-
La "Caraïbe de Bavière" à son tour gagnée par le surtourisme
-
La rentrée de Radio France lundi menacée par une grève illimitée
-
Le Texas adopte une carte électorale redécoupée à la demande de Trump
-
La demande de libération conditionnelle des frères Menendez rejetée en commission judiciaire
-
Etats-Unis: cinq morts dans l'accident d'un autocar revenant des chutes du Nigara
-
Le tirage au sort du Mondial-2026 de football aura lieu en décembre à Washington, annonce Trump
-
La Corée du Nord met en garde Séoul après des tirs de sommation à la frontière
-
L'Etat américain entre au capital d'Intel sous la pression de Trump
-
La Corée du Nord met en garde Séoul après des tirs de sommation à la frontire
-
La Colombie promet de neutraliser la menace des guérillas après deux attaques meurtrières
-
La Corée du Nord accuse Séoul de tirs de semonces près de la frontière
-
Trump annonce lancer une procédure pour appliquer des droits de douane sur l'ameublement
-
Allemagne: doublé d'Olise et triplé de Kane pour lancer la saison du Bayern
-
Ligue 1: un PSG déjà bien rôdé enchaîne contre Angers
-
Wall Street en forme, profite des commentaires de Powell, nouveau record du Dow Jones
-
Affaire Epstein: le ministère américain de la Justice rend public un récent entretien avec Ghislaine Maxwell
-
Athlétisme: invaincue sur 100 m, Jefferson-Wooden enfonce le clou à Bruxelles
-
La perspective d'une rencontre entre Poutine et Zelensky s'éloigne
-
L'ONU déclare la famine à Gaza, Israël dénonce un "mensonge"
-
Powell se montre ouvert à une baisse des taux, le dollar chute
-
Pour sa rentrée politique, Mélenchon appelle à la grêve générale le 10 septembre

Consentement: le texte modifiant la définition pénale du viol débattu à l'Assemblée
Les députés débutent mercredi en commission des Lois l'examen d'un texte transpartisan visant à modifier la définition pénale du viol pour y intégrer la notion de consentement, un débat juridique qui divise tant les juristes que les associations féministes mais à la portée symbolique forte.
Comme "illustré" lors du procès des viols de Mazan, la notion de consentement "est omniprésente dans les débats sociétaux et tout au long des débats judiciaires tout en étant absente du code pénal", constatent Véronique Riotton (Ensemble pour la République) et Marie-Charlotte Garin (Ecologiste), auteures de cette proposition de loi.
Le texte, signé également par les présidents des groupes macroniste et écologiste Gabriel Attal et Cyrielle Chatelain, propose "de combler ce silence de la loi en introduisant la notion de non-consentement dans la définition du viol et des agressions sexuelles".
A l'heure actuelle, selon le code pénal, le viol se caractérise par "tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu'il soit, ou tout acte bucco-génital commis sur la personne d'autrui ou sur la personne de l'auteur par violence, contrainte, menace ou surprise".
Soutenue par le gouvernement, la proposition spécifie la notion de consentement pour permettre aux juges et enquêteurs de mieux apprécier son défaut.
Le texte, bien qu'écrit à l'issue d'une année de travaux et auditions, a soulevé d'importantes réserves.
Une partie du monde judiciaire, comme par exemple le conseil de l'Ordre des avocats de Paris, ou des associations féministes, telle que Osez le féminisme, se sont inquiétés d'une possible inversion de la charge de la preuve: reviendra-t-il aux plaignants de prouver qu'ils ne sont pas consentants ?
Une crainte balayée par le Conseil d'Etat dans un avis rendu début mars, pour qui l'enquête ne sera "évidemment pas dirigée vers le plaignant" mais "vers l'auteur".
- Curseur sur la victime ? -
La haute juridiction administrative a émis une série de remarques rédactionnelles, suggérant une formulation - "le consentement doit être libre et éclairé, spécifique, préalable et révocable" - assortie de précisions sur l'interprétation du silence et de l'absence de résistance.
Les deux auteures de la proposition ont déposé des amendements pour "intégrer les modifications rédactionnelles du Conseil d'Etat" qui a "rassuré énormément d'inquiétudes", affirme à l'AFP Mme Garin
La députée espère bénéficier d'un soutien franc de la gauche et du camp gouvernemental en dehors de "quelques électrons libres".
Une poignée d'élus socialistes ont toutefois déposé des amendements pour s'opposer à cette réécriture.
"Je suis très très choquée en tant que juriste qu'on définisse un crime par l'attitude de la victime", s'indigne la députée socialiste Colette Capdevielle. "Le droit pénal, c'est d'abord définir le comportement d'un auteur, pas celui d'une victime", selon elle.
La définition actuelle "n'empêche pas que les victimes soient au cœur du débat, avec en plus une instrumentalisation de la notion de consentement, qui est partout mais qui n'est pas clairement définie", lui a rétorqué Mme Garin.
Le Rassemblement national "pourrait voter contre", selon l'un de ses cadres, pour qui le procès des viols de Mazan a montré que la loi actuelle avait permis la condamnation des agresseurs.
Les débats devraient être plus techniques et agités en commission des Lois - où siègent de nombreux députés juristes de formation - que dans l'hémicycle où l'examen est prévu le 1er avril.
Pour Erwan Balanant, député MoDem, en tant que juriste, "je dirais qu'on n'a pas vraiment besoin" de ce texte, "mais la loi a aussi une vertu pédagogique".
La loi "a un rôle à jouer dans les efforts collectifs pour remplacer la culture du viol", défendent Mme Garin et Mme Riotton.
Selon elles, la "terminologie utilisée" dans la loi actuelle contribue au maintien d'un stéréotype "sur ce qu'est une +bonne+ victime - qui résiste, se débat, est exemplaire dans son comportement -, et un +vrai+ viol - avec violence et contrainte, par un monstre ou un étranger".
En outre, après le procès des viols de Mazan, il "y a une attente forte des Français d'un changement de la loi", selon Mme Garin.
O.Salim--SF-PST