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Allemagne : Merz pointe son "bazooka" budgétaire contre la menace russe
Le futur chancelier allemand Friedrich Merz a appelé mardi les députés à approuver son plan massif d'investissements pour contrer la "guerre contre l'Europe" menée par la Russie, justifiant que l'Allemagne dépense sans compter pour se réarmer et se moderniser.
Ouvrant une session historique du Bundestag, la chambre basse du parlement, le chef des conservateurs a qualifié ce plan de dépenses de "premier grand pas vers une nouvelle communauté européenne de défense".
Cette communauté devrait inclure "des pays qui ne sont pas membres de l'Union européenne", comme le Royaume-Uni et la Norvège, a-t-il déclaré, tout en plaidant pour que les commandes d'équipement de défense destinées à réarmer l'Allemagne soient "attribuées dans la mesure du possible à des fabricants européens".
Les députés se prononceront en début d'après-midi sur le tournant budgétaire que leur propose le futur dirigeant du pays, dont le camp conservateur a remporté les élections législatives du 23 février.
"Les circonstances sont surtout déterminées par la guerre d'agression de Poutine contre l'Europe - il s'agit en effet d'une guerre contre l'Europe et pas seulement d'une guerre contre l'intégrité territoriale de l'Ukraine", a-t-il lancé, énumérant les cyberattaques et sabotages d'infrastructures attribués à la Russie.
Dans un changement de cap remarquable pour l'Allemagne qui s'est abritée depuis des décennies sous le parapluie de défense américain, Friedrich Merz plaide désormais pour accroître l'indépendance européenne en matière de défense alors que la politique de Washington est devenue imprévisible, sous la présidence de Donald Trump
- "Un renouveau positif" -
Le "bazooka" d'investissements, selon l'expression popularisée par les médias, du chef des conservateurs est la pierre angulaire du futur gouvernement qu'il a entrepris de former avec le Parti social-démocrate (SPD).
Pour faire entrer la rigoureuse Allemagne dans cette nouvelle ère de la dépense, il lui faut amender la Loi fondamentale.
Le texte prévoit un assouplissement des règles d'endettement inscrites dans la constitution pour les dépenses militaires et pour les régions.
S'ajoute un fonds spécial de 500 milliards d'euros sur 12 ans pour moderniser les infrastructures et relancer la première économie européenne en récession depuis deux ans, dont, sous la pression des écologistes, 100 milliards affectés à la protection du climat.
Les sommes en jeu sont colossales et auront des répercussions bien au-delà de l'Allemagne, représentant 1.000 à 1.500 milliards d'euros, selon les calculs, injectés dans l'économie au cours de la prochaine décennie.
Il s'agit "de donner une nouvelle direction à l'histoire de notre pays, un renouveau positif pour l'Allemagne, un renouveau positif pour l'Europe", a estimé le chef du SPD Lars Klingbeil devant les députés.
"C'est peut-être le plus gros paquet de dépenses" de l'histoire de l'Allemagne.
Fervent partisan d'un renforcement de la défense européenne, le chef de l'Etat français Emmanuel Macron sera à Berlin et rencontrera dans la soirée le chancelier sortant Olaf Scholz, ainsi que Friedrich Merz.
Le plan allemand permettra aussi le déblocage d'un soutien militaire en suspens de 3 milliards d'euros pour l'Ukraine.
- "Incertitude notable"
Le chef des conservateurs de 69 ans veut faire voter les lois par le Bundestag sortant, car les partis des extrêmes, de droite et de gauche, détiendront une minorité de blocage dans le nouvel hémicycle qui se constituera le 25 mars.
Si Friedrich Merz s'est déclaré "confiant" dans l'idée d'obtenir la majorité des deux tiers des voix nécessaires depuis le ralliement des Verts, il ne dispose que d'une avance de 31 voix. Et son spectaculaire virage budgétaire n'est pas sans créer des remous, y compris au sein de son camp politique.
"Il existe une incertitude notable" d'un échec, a estimé lundi la politologue Ursula Münch de l'académie de formation politique de Tützing (sud). Ce serait "une débâcle pour la coalition en train de se former" et pour Friedrich Merz, a-t-elle jugé.
S'il franchit l'obstacle, le conservateur devra encore passer vendredi le test du Bundesrat, la chambre haute qui représente les régions.
Puis il devra boucler les négociations avec les sociaux-démocrates pour former la coalition qu'il veut mettre sur pied d'ici Pâques, le 21 avril.
Ces discussion n'ont toutefois rien d'évident car les dépenses d'investissement massives vont s'accompagner d'économies à tous les niveaux et de réformes majeures mettant à l'épreuve la future grande coalition.
R.Halabi--SF-PST