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Brésil: Bolsonaro mobilise ses partisans en pleine tourmente judiciaire
Menacé d'un procès pour un projet présumé de coup d'Etat, l'ex-président brésilien Jair Bolsonaro appelle ses partisans à manifester dimanche à Rio de Janeiro pour montrer qu'il reste le leader de l'opposition avant le scrutin de 2026.
"Nous voulons envoyer un message au Brésil et au monde", a affirmé l'ancien dirigeant d'extrême droite (2019-2022) dans une vidéo sur les réseaux sociaux. Il espère voir "un million" de manifestants au bord de la légendaire plage de Copacabana.
Le mot d'ordre de la manifestation, qui doit débuter à 10H00 (13H00 GMT), est de réclamer l'"amnistie" des personnes condamnées pour leur implication dans les émeutes du 8 janvier 2023 à Brasilia.
Ce jour-là, des milliers de sympathisants bolsonaristes avaient pris d'assaut et saccagé le palais présidentiel, le Parlement et le siège de la Cour suprême, une semaine après l'investiture du président actuel de gauche Luiz Inacio Lula da Silva.
Alors que Jair Bolsonaro se trouvait aux Etats-Unis, ils réclamaient une intervention militaire pour déloger Lula, qui avait battu leur champion à l'élection présidentielle de 2022.
Ces émeutes sont une des raisons qui ont poussé le parquet à inculper en février l'ex-président pour un projet présumé de coup d'Etat pour se maintenir au pouvoir.
Il est accusé d'être le leader d'une "organisation criminelle" ayant conspiré de longue date à cette fin et encourt une peine cumulée pouvant dépasser 40 ans de prison.
- Candidat "pour le moment" -
Jeudi, le parquet a réfuté les arguments de la défense, qui estimait notamment que la Cour suprême n'était pas compétente pour le juger, aux côtés de 33 autres personnes, dont d'anciens ministres et des haut gradés.
La prochaine étape aura lieu le 25 mars: la haute juridiction examinera s'il existe des éléments suffisants pour l'ouverture d'un procès.
Jair Bolsonaro, 69 ans, se dit victime d'une "persécution" politique pour l'empêcher d'être candidat à la présidentielle de 2026.
Il a été déclaré inéligible jusqu'en 2030 pour ses attaques sans preuve contre le système d'urnes électroniques brésilien, mais il espère faire annuler cette condamnation, ou raccourcir sa peine, pour briguer un second mandat.
"Pour le moment, je suis candidat", a-t-il martelé mercredi. "Pourquoi je devrais me priver de mon capital politique pour apporter mon soutien (à un autre candidat) ? Je vais attendre le bon moment."
Il rêve d'un come-back à la Donald Trump, de retour à la Maison Blanche malgré ses déboires judiciaires, et espère que le président américain, qu'il admire, usera de son "influence" en sa faveur.
- "Occuper le terrain" -
Trois manifestations pro-Bolsonaro de grande ampleur ont eu lieu l'an dernier: si la première, en février à Sao Paulo, a attiré des centaines de milliers de personnes, les deux suivantes ont moins fait recette.
Pour l'analyste politique André Rosa, l'objectif de celle de dimanche va "bien au-delà de l'amnistie" pour les émeutiers de Brasilia: il s'agit d'"envoyer un message à ses concurrents au sein de la droite (...) et réaffirmer son intention d'être candidat en 2026".
Jair Bolsonaro rechigne à adouber un autre candidat, alors que le gouverneur de l'Etat de Sao Paulo, son ex-ministre Tarcisio de Freitas, au profil plus modéré, fait partie des personnalités pressenties pour reprendre le flambeau.
Une autre option pour l'ex-président serait de nommer un membre de sa famille, comme son épouse Michelle ou son troisième fils, le député Eduardo Bolsonaro.
"Il continue d'occuper le terrain dans l'espoir d'être autorisé à disputer l'élection l'an prochain", explique à l'AFP André Rosa.
L'incertitude plane également à gauche: Lula, affecté par des soucis récents de santé et une cote de popularité plombée par l'inflation, reste énigmatique sur ses intentions d'être candidat ou non.
En attendant, il accable sans relâche son prédécesseur, le qualifiant la semaine dernière de "lâche" pour avoir "manigancé un coup d'Etat" avant de "fuir" aux Etats-Unis fin 2022.
Samedi, Lula a appelé à "défendre chaque jour la démocratie contre ceux qui, encore aujourd'hui, ont pour projet le retour de l'autoritarisme", au moment de célébrer les 40 ans de la fin de la dictature militaire (1964-1985), que Jair Bolsonaro évoque toujours avec nostalgie.
I.Matar--SF-PST