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L'ultimatum de Trump aux fonctionnaires suspendu par la justice
Accepter de démissionner ou pas? L'ultimatum qui a été fixé aux plus de deux millions de fonctionnaires fédéraux américains par la nouvelle administration de Donald Trump a été suspendu temporairement par la justice, à quelques heures de son échéance jeudi soir.
Neuf jours. C'est le délai, très bref, qui leur avait été imparti pour faire leur choix: signer ou non la proposition de "démission différée" au 30 septembre, avec la promesse de garder d'ici là leur salaire et l'ensemble de leurs avantages sociaux, formulée à la surprise générale par le nouveau pouvoir américain.
Comme une flèche de plus lancée par le président républicain dans son offensive d'ampleur pour sévèrement resserrer l'administration fédérale et tailler dans les dépenses publiques.
Mais un juge fédéral du Massachusetts a suspendu jeudi après-midi la date limite de ce vaste programme de départs, qui était fixée à 23H59 jeudi, et a programmé une nouvelle audience lundi, d'après le Washington Post.
L'action en justice avait été initiée mardi par le principal syndicat de fonctionnaires fédéraux, l'AFGE, et d'autres organisations représentatives pour obtenir que le dispositif de +démission différée+ soit bloqué et que le gouvernement "élabore des mesures qui respectent la loi plutôt qu'un ultimatum arbitraire, illégal, et trop bref".
- "Nous les encourageons" -
A ce stade, "plus de 40.000" fonctionnaires fédéraux ont accepté la proposition de démission différée, selon la porte-parole de la Maison Blanche Karoline Leavitt. Soit environ 2% des effectifs.
"Nous nous attendons à ce que ce nombre augmente. Nous encourageons les fonctionnaires fédéraux de cette ville à accepter très offre très généreuse", a-t-elle insisté jeudi auprès des journalistes.
Mandaté par Donald Trump pour piloter la cure d'amaigrissement draconienne de l'administration fédérale, Elon Musk, l'homme le plus riche du monde devenu un des très proches du républicain, comptait sur "5 à 10 %" de démissions.
"On voit bien ce qu'ils essaient de faire: on ne cherche pas à réduire la taille de l'Etat (fédéral) avec une démarche rationnelle, non, on cherche à semer la panique, pour que les gens prennent la porte et le laissent dans un état lamentable, ce qui est en partie leur objectif", déplore auprès de l'AFP, sous couvert d'anonymat par crainte de représailles, un employé du bureau en charge des fonctionnaires, l'OPM.
"Les gens sont dans le flou, ils se débrouillent avec ce qu'ils voient aux infos ou sur les réseaux sociaux, parce que les informations qui viennent d'ici ont été complètement étouffées," raconte-t-il.
Selon un modèle d'accord envoyé à des fonctionnaires fédéraux que l'AFP a pu consulter, il leur est proposé de "conserver leur salaire et l'ensemble de leurs avantages sociaux (...) jusqu'au 30 septembre". Mais ils sont, entre autres, forcés de renoncer à toutes poursuites judiciaires ultérieures.
- "Pas se laisser duper" -
"Comment le gouvernement peut promettre de payer les employés jusqu'à leur démission différée quand les fonds pour le faire n'ont pas été alloués n'est pas du tout clair", s'alarment les organisations de défense des fonctionnaires.
"Les employés fédéraux ne doivent pas se laisser duper par les paroles en l'air de milliardaires non élus et de leurs laquais, ce système n'est pas financé et ne s'accompagne d'aucune garantie," insiste le président de l'AFGE, Everett Kelley.
Les procureurs généraux démocrates d'une douzaine d'Etats, dont ceux de New York, Californie, Michigan et Arizona, tiennent le même discours et appellent les fonctionnaires fédéraux à la "prudence" face à une proposition "trompeuse".
Décider de rester ne règle pas tout non plus, loin de là.
Dans son courriel intitulé "bifurcation" envoyé la semaine dernière, le bureau chargé des fonctionnaires fédéraux prévient ceux qui ne s'en iront pas que ni "la pérennité" de leur poste ni celle de leur administration n'est garantie.
Telle est l'alternative en somme: démissionner dès maintenant ou prendre le risque de perdre son emploi sans compensation dans un futur proche.
Un exemple existe déjà: le démantèlement brutal de l'Agence américaine pour le développement international (USAID), dont l'ensemble du personnel est placé en congé administratif dès vendredi.
X.AbuJaber--SF-PST