
-
Euro de basket: l'Allemagne première finaliste
-
Malgré sa mort, les partisans de Charlie Kirk restent attachés aux armes à feu
-
"On l'a eu": l'assassin présumé de Charlie Kirk arrêté
-
Les partenaires sociaux à Matignon, l'attente de "rupture" et la mobilisation du 18 en toile de fond
-
Mondial de rugby: Morgane Bourgeois, artilleuse en chef des Bleues
-
L'Eurovision dit respecter les décisions des diffuseurs après des menaces de boycott de l'Eurovision si Israël y participe
-
Népal: l'ex-cheffe de la Cour suprême à la tête du gouvernement de transition
-
Joggeuse dans la Vienne: le suspect, qui était surveillé, mis en examen pour meurtre
-
Mondial de volley: pour Ngapeth, une question de temps
-
En Turquie, un bébé gorille prépare son retour au Nigeria
-
Trump annonce l'arrestation de l'assassin présumé de Charlie Kirk
-
Wall Street reprend son souffle après de nouveaux records
-
La France remporte une bataille dans un litige immobilier avec la Guinée équatoriale
-
Mort de l'ancien directeur de Courrier International et président de Télérama, Philippe Thureau-Dangin
-
LGV Sud-Est: retards après un vol de câbles, retour à la normale vers 18h
-
Affaire Legrand/Cohen: Cohen pas en faute, selon le comité d'éthique de France Télévisions
-
Joggeuse morte dans la Vienne: le suspect était surveillé par la justice
-
Fraude fiscale: Isabelle Adjani sera jugée en appel le 26 février
-
Les Pays-Bas boycotteront l'Eurovision 2026 si Israël participe
-
Les flamants roses migrateurs vieillissent mieux que les sédentaires, selon une étude
-
Armani va être cédé à un géant du luxe, selon le testament du styliste
-
Le prince Harry en visite surprise en Ukraine
-
A Londres, les manifestations anti-immigration inquiètent demandeurs d'asile et habitants
-
Armani va être cédé à un géant de la mode, selon le testament du styliste
-
Frappes ukrainiennes sur les raffineries et forte demande: en Russie, l'essence devient chère
-
Indonésie: 23 morts dans les inondations à Bali et Florès, selon un nouveau bilan
-
Italie: l'Inter Milan attend encore la "Chivu-lution"
-
Drogue, armes, données personnelles: une importante plateforme du darknet démantelée
-
Deux jours après le crime, le meurtrier de Charlie Kirk toujours introuvable
-
Testament Armani: un géant de la mode pourrait prendre le contrôle de la société
-
Concurrence: Microsoft échappe à une amende de l'UE liée à Teams
-
Taxe Zucman: "pas de tabou" pour Ferracci mais attention à "ne pas pénaliser l'esprit d'entreprise"
-
En Guadeloupe, le nombre d'oiseaux tropicaux en chute libre
-
L'Indonésie prend le contrôle d'une partie de la plus grande mine de nickel au monde
-
CMA CGM grandit encore dans les médias en rachetant Brut
-
Face à la mort, les animaux ont des réactions "très complexes"
-
L1: A l'OM, cartes rebattues et nouveau départ attendu
-
Foot: l'heure du début des recrues partout en Europe
-
Mondial de volley: pour les Bleus, une malédiction à briser et un manque à combler
-
Népal: poursuite des tractations politiques,le bilan des émeutes monte à 51 morts
-
Les Sud-Coréens arrêtés aux Etats-Unis de retour dans leur pays
-
BCE: une nouvelle prochaine baisse de taux reste "possible", estime le gouverneur de la Banque de France
-
La Chine annonce que son porte-avions dernier cri a transité par le détroit de Taïwan
-
Après l'accord commercial noué avec Trump, la crainte d'un afflux de pick-up en Europe
-
Russie et Bélarus organisent des exercices militaires sous l'oeil inquiet de l'Occident
-
La note française menacée de passer en catégorie inférieure dès vendredi
-
Les Sud-Coréens arrêtés aux Etats-Unis attendus dans leur pays
-
Les autorités américaines lancent un appel au public pour retrouver le meurtrier de Charlie Kirk
-
L'Assemblée générale de l'ONU se penche sur l'avenir d'un Etat palestinien, sans le Hamas
-
La CIJ statue sur un litige immobilier entre la France et la Guinée équatoriale

Propos Trump sur Gaza: la Maison Blanche nuance, l'ONU met en garde contre tout "nettoyage ethnique"
L'administration américaine s'est efforcée mercredi de nuancer la proposition du président Donald Trump de prendre le contrôle de Gaza, et le chef de l'ONU a mis en garde contre un "nettoyage ethnique" dans le territoire palestinien.
Après un déluge de critiques de la part des Palestiniens, des pays arabes et de nombreux autres Etats sur le projet d'une prise de contrôle américaine de Gaza et d'un déplacement de sa population, le secrétaire américain d'Etat, Marco Rubio, a tenu à affirmer que tout transfert des Gazaouis serait temporaire.
M. Trump veut "reconstruire les bâtiments" afin que "les gens puissent y retourner", a-t-il dit.
La Maison Blanche a elle indiqué que Donald Trump ne s'était pas engagé "pour l'instant" à envoyer des troupes à Gaza.
Donald Trump a fait cette annonce mardi après avoir reçu à la Maison Blanche le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
"Nous ne permettrons pas que soient bafoués les droits de notre peuple", a rétorqué le président palestinien Mahmoud Abbas, rival du Hamas.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres va mettre en garde mercredi, devant le comité de l'ONU sur l'exercice du droit inaliénable des Palestiniens, contre toute tentative de "nettoyage ethnique" à Gaza, a indiqué son porte-parole.
Donald Trump a répété mardi que les habitants de la bande de Gaza, en ruines après 15 mois de guerre, pourraient aller vivre en Jordanie ou en Egypte, malgré l'opposition de ces pays.
- Reconstruire avec des "partenaires" -
"Les Etats-Unis vont prendre le contrôle de la bande de Gaza", a-t-il dit au côté de M. Netanyahu, parlant du territoire palestinien comme d'un "chantier de démolition".
Le président américain a affirmé que les Etats-Unis allaient "aplanir la zone", afin de développer économiquement le territoire. Il a fait le voeu de faire de Gaza la "Côte d'Azur du Moyen-Orient".
Les Etats-Unis "ne financeront pas la reconstruction de Gaza", a cependant affirmé mercredi la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt. L'administration américaine va travailler avec ses "partenaires dans la région pour reconstruire" Gaza, a-t-elle ajouté.
Dans le territoire assiégé, beaucoup d'habitants rentrés chez eux à la faveur de la trêve, excluaient de quitter Gaza.
"Nous sommes revenus malgré les destructions massives (...) Nous sommes revenus parce que nous rejetons catégoriquement d'être déplacés", a indiqué Ahmed al-Minaoui, rentré dans la ville de Gaza.
"Je suis Gazaoui, mon père et mon grand-père sont originaires d'ici (...) Nous n'avons qu'une seule option: vivre ou mourir ici", a ajouté Ahmed Halasa, un habitant de la même ville âgé de 41 ans.
- "Facteur de déstabilisation majeur" -
En revanche pour Kfir Dekel, un Israélien de 48 ans qui vit dans la zone frontalière avec Gaza, "le plan de Trump a du sens. Gaza est complètement détruite et il est impossible de réparer tant qu'il y a des gens". "Laissons les partir et construire leur vie ailleurs, et nous ferons vraiment de ce lieu un îlot de paix".
L'Egypte, frontalière de Gaza, a appelé mercredi l'Autorité palestinienne, dirigée par Mahmoud Abbas, à reprendre le contrôle du territoire, d'où elle avait été chassée en 2007 quand le Hamas y a pris le pouvoir.
Le président égyptien et son homologue français Emmanuel Macron ont averti que tout "déplacement forcé de la population palestinienne à Gaza comme en Cisjordanie serait inacceptable". "Il s'agirait d'une violation grave du droit international, d'une entrave à la solution à deux États et d'un facteur de déstabilisation majeur pour l'Égypte et la Jordanie", ont-ils jugé lors d'un échange téléphonique, selon un communiqué de la présidence française.
Le roi Abdallah II de Jordanie a lui réitéré son refus de "toute tentative" de déplacer les Palestiniens, lors d'une rencontre avec Mahmoud Abbas.
Les Emirats arabes unis, l'Arabie saoudite et la Ligue arabe ont aussi rejeté le plan américain.
La bande de Gaza est "partie intégrante d'un futur Etat palestinien", a affirmé de son côté l'Union européenne.
Le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Volker Türk, a en outre rappelé que tout transfert forcé ou expulsion d'un territoire occupé étaient "strictement prohibés".
Opposé à l'accord de trêve, le ministre israélien d'extrême droite Bezalel Smotrich a promis mercredi de tout faire pour "enterrer définitivement" l'idée d'un Etat palestinien.
- "Colonisation du XXIe siècle" -
L'organisation israélienne de défense des droits de l'homme B'Tselem a elle qualifié le plan de Trump de "fou" et la secrétaire générale d'Amnesty International, Agnès Callamard, a dénoncé une "forme de colonisation du XXIe siècle".
La rencontre à la Maison Blanche entre MM. Trump et Netanyahu a coïncidé avec l'annonce d'une reprise des négociations sur le cessez-le-feu à Gaza, dont une première phase de six semaines a débuté le 19 janvier, mais dont la suite reste incertaine.
Le Hamas a annoncé mardi que ces négociations avaient "commencé".
Israël a indiqué qu'il enverrait "en fin de semaine" une délégation au Qatar, l'un des trois pays médiateurs avec les Etats-Unis et l'Egypte, pour discuter de la poursuite de la trêve.
La première phase a permis jusqu'à présent la libération de 18 otages retenus à Gaza et d'environ 600 Palestiniens détenus par Israël, un afflux de l'aide humanitaire et le retour de plus d'un demi-million de déplacés dans le nord du territoire.
La deuxième phase doit permettre la libération des derniers otages et la fin définitive de la guerre, avant une dernière étape consacrée à la reconstruction de Gaza.
Au total, 251 personnes avaient été enlevées le 7 octobre 2023 lors de l'attaque du Hamas contre Israël, qui a entraîné la mort de 1.210 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles israéliennes.
L'offensive israélienne menée en représailles dans la bande de Gaza a fait au moins 47.518 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.
R.Halabi--SF-PST