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Bélarus: Loukachenko réélu sans opposition pour un 7e mandat présidentiel
Le président du Bélarus Alexandre Loukachenko a été réélu dimanche pour cinq ans avec 87,6% des voix, selon un sondage officiel à la sortie des bureaux de vote, faute d'opposition tolérée dans cette ancienne république soviétique qu'il dirige d'une main de fer depuis 1994.
La cheffe de file de l'opposition Svetlana Tikhanovskaïa, forcée à l'exil et dont le mari est emprisonné dans le pays, a de son côté dénoncé depuis Varsovie "une farce", qualifiant le dirigeant de "criminel" et exigeant la libération de tous les prisonniers politiques.
L'UE et des ONG de défense des droits humains ont également qualifié cette élection de mise en scène, la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas estimant samedi que M. Loukachenko n'avait "aucune légitimité".
"Nous avons une démocratie brutale au Bélarus", a reconnu le président de 70 ans lors d'une conférence de presse à Minsk à laquelle assistait un journaliste de l'AFP, après avoir voté pour ce scrutin dénué d'enjeu.
Le dirigeant a reconnu que les personnes qui avaient participé aux grandes manifestations inédites contre son pouvoir en 2020 avaient depuis été exclues de certains emplois, affirmant qu''ils pouvaient solliciter une grâce s'ils reconnaissaient "qu'ils ont eu tort".
"Nous ne poursuivrons pas tout le monde, mais nous les surveillons", a-t-il prévenu, alors qu'il s'appuie depuis trois décennies sur le tout-puissant KGB local. "Nous avons un dossier complet avec toutes leurs photos".
Dimanche, seuls quatre candidats triés sur le volet par le pouvoir ont fait office de faire-valoir.
- "Pour un Bélarus libre" -
Soutenu par Moscou, il avait alors réussi à consolider son pouvoir avec des arrestations, des violences et de longues peines de prison visant opposants, journalistes, employés d'ONG et simples manifestants.
Selon l'ONU, plus de 300.000 Bélarusses, sur une population de neuf millions, ont fui leur pays pour des raisons politiques, notamment en Pologne voisine.
A Varsovie, environ 1.000 personnes se sont rassemblées dimanche autour de Svetlana Tikhanovskaïa, pour dénoncer la réélection assurée du dirigeant.
De nombreuses personnes portaient des masques et certaines ont refusé de témoigner auprès de l'AFP, invoquant le fait que parler à des médias pourraient attirer des ennuis à leurs proches toujours présents au Bélarus.
"Le Bélarus vit depuis longtemps sous une dictature où la liberté d'expression et les élections sont impossibles", a pour sa part déclaré à l'AFP Alexandre Soustchevski, un photographe de 25 ans.
Il évoque "une grande tragédie" pour son pays, mais assure: "Nous continuerons à nous battre pour un Bélarus libre !"
Pour Ales, un étudiant de 24 ans qui n'a pas voulu donner son nom de famille, Loukachenko est "un homme absolument incompétent, qui ne garde son pouvoir que grâce au soutien de la Russie".
Depuis 2020, Alexandre Loukachenko s'est rapproché de Vladimir Poutine --qu'il a qualifié dimanche de "grand frère"--, jusqu'à mettre à disposition son territoire pour envahir l'Ukraine en 2022.
Interrogé par l'AFP sur d'éventuels regrets au vu de l'ampleur du bilan humain de l'invasion russe, il a répondu d'un ton ferme: "Je ne regrette rien".
- Alliance avec Poutine -
A Minsk, Irina Lebedeva, une retraitée de 68 ans, a dit à l'AFP avoir voté pour lui. "Grâce à notre président, il y a la paix dans le pays", justifie-t-elle.
Nadejda Goujalovskaïa, 74 ans, a aussi voté pour "batka", le "père" en bélarusse. Mais elle reconnaît du bout des lèvres tant le sujet est tabou: "Peut-être que tout n'est pas parfait, que nous ne sommes pas en démocratie...".
Face à la répression, les Occidentaux ont imposé de lourdes sanctions au Bélarus, conduisant Alexandre Loukachenko à accélérer son rapprochement avec le Kremlin.
Illustration de cette alliance, l'armée russe a déployé au Bélarus à l'été 2023 des armes nucléaires tactiques, une menace pour Kiev mais également pour les membres de l'Otan bordant le pays (Lituanie, Lettonie, Pologne).
M. Loukachenko a répété dimanche vouloir recevoir sur son sol les missiles balistiques russes à portée intermédiaire "Orechnik".
Les organisations de défense des droits humains estiment que le pays compte toujours plus de 1.200 prisonniers politiques détenus dans des conditions difficiles.
C.Hamad--SF-PST