
-
Italie: la Juve renverse l'Inter et prend seule la tête
-
Tour d'Espagne: Vingegaard sur orbite
-
Manifestation d'extrême droite à Londres: 110.000 participants, incidents avec la police
-
Espagne: le Real Madrid s'en sort contre la Real Sociedad, Mbappé sur sa lancée
-
Avant sa rencontre avec Lecornu lundi, Binet demande "des actes immédiats"
-
A Londres, 110.000 personnes réunies à l'appel du militant d'extrême droite Tommy Robinson
-
Mondiaux d'athlétisme: Beatrice Chebet en or sur 10.000m, Duplantis visera 6,30 m en finale
-
Le tueur de Charlie Kirk, un ex-lycéen brillant, plutôt solitaire
-
Des dizaines de milliers de personnes à Londres à l'appel du militant d'extrême droite Tommy Robinson
-
VTT: la Suédoise Jenny Rissveds sacrée championne du monde
-
Athlétisme: Alfred et Thompson envoient un signal fort avant les finales du 100 mètres
-
Au Népal, la Première ministre au chevet des victimes des émeutes, lent retour à la normale
-
Mondiaux d'athlétisme: "Tokyo est un très bel endroit" pour décrocher un 5e titre affirme Yulimar Rojas
-
Plus grosse défaite de leur histoire pour les All Blacks, humiliés à domicile par l'Afrique du Sud
-
Rugby: l'Afrique du Sud inflige à la Nouvelle-Zélande la plus grosse défaite de son histoire
-
Top 14: à Toulouse, "pas une chose n'est faite sans qu'il y ait de la compétition" (Mola)
-
Au Népal, les familles des victimes des émeutes veulent croire à un avenir meilleur
-
Sur les traces de Noah Lyles à Alexandria, l'ado réservé devenu roi de la piste
-
Top 14: Toulouse, Toulon, Pau et Bayonne pour confirmer à domicile
-
Mondiaux de VTT: Van der Poel, la dernière pièce du puzzle ?
-
Ligue 1: le gardien Philipp Köhn revient en jeu à Monaco
-
WTA 500 de Guadalajara: Elsa Jacquemot qualifiée pour sa première demi-finale
-
Pour Sébastien Lecornu, un premier déplacement consacré à la santé
-
A Londres, un rassemblement pour la liberté d'expression porté par une figure de l'extrême droite
-
Athlétisme: les marcheurs Evan Dunfee et Maria Perez premiers champions des Mondiaux de Tokyo
-
L1: l'OM nouvelle formule se reprend contre Lorient
-
Wall Street conclut en ordre dispersé avant la Fed la semaine prochaine
-
Euro de basket: la Turquie gifle la Grèce et rejoint l'Allemagne en finale
-
Népal: l'ex-cheffe de la Cour suprême à la tête du pays jusqu'à des élections en mars 2026
-
Népal: l'ex-cheffe de la Cour suprême à la tête du pays jusqu'à des élections
-
Ce que l'on sait de Tyler Robinson, l'assassin présumé de Charlie Kirk
-
L'Union européenne se divise sur son objectif climatique avant la COP
-
Tour d'Espagne: Jasper Philipsen voit triple avant le verdict
-
Euro de basket: l'Allemagne première finaliste
-
Malgré sa mort, les partisans de Charlie Kirk restent attachés aux armes à feu
-
"On l'a eu": l'assassin présumé de Charlie Kirk arrêté
-
Les partenaires sociaux à Matignon, l'attente de "rupture" et la mobilisation du 18 en toile de fond
-
Mondial de rugby: Morgane Bourgeois, artilleuse en chef des Bleues
-
L'Eurovision dit respecter les décisions des diffuseurs après des menaces de boycott de l'Eurovision si Israël y participe
-
Népal: l'ex-cheffe de la Cour suprême à la tête du gouvernement de transition
-
Joggeuse dans la Vienne: le suspect, qui était surveillé, mis en examen pour meurtre
-
Mondial de volley: pour Ngapeth, une question de temps
-
En Turquie, un bébé gorille prépare son retour au Nigeria
-
Trump annonce l'arrestation de l'assassin présumé de Charlie Kirk
-
Wall Street reprend son souffle après de nouveaux records
-
La France remporte une bataille dans un litige immobilier avec la Guinée équatoriale
-
Mort de l'ancien directeur de Courrier International et président de Télérama, Philippe Thureau-Dangin
-
LGV Sud-Est: retards après un vol de câbles, retour à la normale vers 18h
-
Affaire Legrand/Cohen: Cohen pas en faute, selon le comité d'éthique de France Télévisions
-
Joggeuse morte dans la Vienne: le suspect était surveillé par la justice

A Hong Kong, le désespoir des réfugiés qui devaient partir aux Etats-Unis
Réfugié depuis 13 ans à Hong Kong, John venait de recevoir les billets d'avion qui allaient offrir à sa famille une nouvelle vie aux États-Unis. Avant que, d'un coup de plume, le président Donald Trump ne fasse voler ce projet en éclats.
Le décret de M. Trump suspendant toutes les admissions de réfugiés et mettant fin au programme d'asile américain, signé quelques heures après son investiture, a plongé à Hong Kong des dizaines de personnes dans l'incertitude, alors que les Etats-Unis avaient déjà accepté de les accueillir.
Pour John, il s'en est fallu de peu. Le jeune homme de 37 ans devait prendre l'avion lundi pour Los Angeles. Si tant est qu'il ait été autorisé à embarquer, le décret serait entré en vigueur pendant qu'il était en vol.
"C'est une nouvelle accablante pour toute la famille", se désole John, qui a fui la persécution dans un pays d'Afrique de l'Est et qui parle à l'AFP sous pseudonyme. Cela s'est joué à "seulement quelques jours".
Le décret de Trump entre en vigueur lundi pour une période d'au moins 90 jours. Les personnes qui, comme John, avaient déjà obtenu le droit d'asile au terme d'une longue procédure craignent maintenant d'être renvoyées à la case départ.
Après des années de vérifications pointilleuses, de contrôles de sécurité et d'examens médicaux par les autorités américaines, l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) des Nations Unies avait "tout préparé" pour réinstaller John, sa femme et leurs enfants.
"Nous avons même demandé à l'OIM: pouvons-nous acheter les billets nous-mêmes et voyager peut-être dimanche? Ils ont répondu: impossible", raconte le jeune homme.
- Nuits blanches -
Le décret bloque temporairement toute possibilité légale d'immigration aux Etats-Unis pour environ 37,9 millions de réfugiés fuyant les guerres, les persécutions ou les catastrophes dans le monde. Le nouveau président républicain a justifié cette mesure par le fait que les Etats-Unis sont, selon lui, "submergés" par les migrants.
Pour James, qui a été autorisé à se réinstaller aux Etats-Unis ce mois de janvier après avoir attendu 14 ans à Hong Kong, cette mesure est "injuste".
"La première fois que nous avons entendu la nouvelle, je n'ai pas pu dormir... jusqu'à maintenant, c'est encore difficile", raconte James, 31 ans, qui a lui aussi fui un pays d'Afrique de l'Est et s'exprime sous pseudonyme.
"Combien de millions de personnes ne dorment pas à cause de ce qu'il a signé?" s'interroge-t-il.
John et James font partie de la petite fraction des quelque 15.800 demandeurs d'asile vivant à Hong Kong qui ont réussi à franchir toutes les étapes pour se réinstaller ailleurs, généralement aux États-Unis ou au Canada.
Les deux hommes disent avoir reçu un préavis très court, les forçant à quitter leur emploi, à résilier leur bail et à dire au revoir à leurs amis. Avant d'apprendre qu'ils ne partiraient pas.
Selon Jeffrey Andrews, du Centre d'action chrétien pour les réfugiés, une cinquantaine de personnes se trouvent dans cette situation à Hong Kong. Généralement, environ 70 réfugiés partent chaque année du territoire chinois vers les Etats-Unis et la tendance était à la hausse, explique-t-il.
"La panique s'est installée", témoigne M. Andrews, disant que recommencer de zéro le processus de demande d'asile serait un "cauchemar logistique, technique et bureaucratique".
- Les valises étaient prêtes -
Justice Centre Hong Kong, une association d'aide aux réfugiés, a vu le décret "affecter des familles que nous connaissons", y compris une "dont les valises étaient prêtes", raconte sa directrice exécutive Lynette Nam.
"Quand les gens ont une chance de partir, qu'ils savent qu'ils tiennent le bon bout, cela crée beaucoup d'espoir... Et puis tout cet espoir a disparu du jour au lendemain", dit-elle à l'AFP.
La suspension du droit d'asile est un "recul significatif pour les familles de notre communauté, dont beaucoup attendent depuis des années", déplore Branches of Hope, une autre organisation à but non lucratif de Hong Kong.
Pour Uzma Naveed, du Centre pour les réfugiés, le changement soudain a plongé la communauté des demandeurs d'asile "dans une situation très douloureuse".
"Des familles sont venues me voir en disant: tout est fini", raconte Mme Naveed, qui est elle-même engagée dans une procédure de demande d'asile. "Je ressentais la même chose... mais je ne pouvais pas leur dire ça."
Coincé à Hong Kong et à la recherche d'un nouvel emploi, John rêve toujours de devenir un "grand camionneur" américain.
"Il faut juste attendre une autre décision du président à l'avenir", dit-il.
Z.AbuSaud--SF-PST