
-
Visite de soutien de Rubio en Israël malgré l'attaque au Qatar
-
Mondiaux d'athlétisme: hécatombe sur le 1.500 m, Ingebrigtsen et Habz sortis dès les séries
-
Frappes russes en Ukraine : nouvelle incursion d'un drone dans le ciel d'un pays de l'Otan, en Roumanie
-
Ligue 1: Monaco s'en tire bien à Auxerre avant l'Europe
-
Top 14: Lyon, le Stade toulousain et Pau trio de tête
-
Italie: la Juve renverse l'Inter, Naples seul en tête
-
L'extrême droite réunit jusqu'à 150.000 personnes à Londres, incidents avec la police
-
L'extrême droite réunit 110.000 personnes à Londres, incidents avec la police
-
Avant une visite de Rubio, Netanyahu dit que l'élimination des dirigeants du Hamas mettrait fin à la guerre à Gaza
-
Budget: le Medef menace d'une "grande mobilisation patronale" si les impôts des entreprises augmentent
-
Teddy Riner vise un retour sur les tatamis d'ici "deux ou trois mois"... et la présidence de la République
-
Non-suppression des jours fériés: bonne nouvelle mais insuffisante pour CGT et CDFT
-
Allemagne: le Bayern déjà seul en tête de la Bundesliga après trois matches
-
Lecornu retire la suppression de deux jours fériés et tend la main à la gauche
-
Foot: les recrues à la fête pour Arsenal et Newcastle
-
Non-suppression des jours fériés: "première victoire" pour Sophie Binet
-
Italie: la Juve renverse l'Inter et prend seule la tête
-
Tour d'Espagne: Vingegaard sur orbite
-
Manifestation d'extrême droite à Londres: 110.000 participants, incidents avec la police
-
Espagne: le Real Madrid s'en sort contre la Real Sociedad, Mbappé sur sa lancée
-
Avant sa rencontre avec Lecornu lundi, Binet demande "des actes immédiats"
-
A Londres, 110.000 personnes réunies à l'appel du militant d'extrême droite Tommy Robinson
-
Mondiaux d'athlétisme: Beatrice Chebet en or sur 10.000m, Duplantis visera 6,30 m en finale
-
Le tueur de Charlie Kirk, un ex-lycéen brillant, plutôt solitaire
-
Des dizaines de milliers de personnes à Londres à l'appel du militant d'extrême droite Tommy Robinson
-
VTT: la Suédoise Jenny Rissveds sacrée championne du monde
-
Athlétisme: Alfred et Thompson envoient un signal fort avant les finales du 100 mètres
-
Au Népal, la Première ministre au chevet des victimes des émeutes, lent retour à la normale
-
Mondiaux d'athlétisme: "Tokyo est un très bel endroit" pour décrocher un 5e titre affirme Yulimar Rojas
-
Plus grosse défaite de leur histoire pour les All Blacks, humiliés à domicile par l'Afrique du Sud
-
Rugby: l'Afrique du Sud inflige à la Nouvelle-Zélande la plus grosse défaite de son histoire
-
Top 14: à Toulouse, "pas une chose n'est faite sans qu'il y ait de la compétition" (Mola)
-
Au Népal, les familles des victimes des émeutes veulent croire à un avenir meilleur
-
Sur les traces de Noah Lyles à Alexandria, l'ado réservé devenu roi de la piste
-
Top 14: Toulouse, Toulon, Pau et Bayonne pour confirmer à domicile
-
Mondiaux de VTT: Van der Poel, la dernière pièce du puzzle ?
-
Ligue 1: le gardien Philipp Köhn revient en jeu à Monaco
-
WTA 500 de Guadalajara: Elsa Jacquemot qualifiée pour sa première demi-finale
-
Pour Sébastien Lecornu, un premier déplacement consacré à la santé
-
A Londres, un rassemblement pour la liberté d'expression porté par une figure de l'extrême droite
-
Athlétisme: les marcheurs Evan Dunfee et Maria Perez premiers champions des Mondiaux de Tokyo
-
L1: l'OM nouvelle formule se reprend contre Lorient
-
Wall Street conclut en ordre dispersé avant la Fed la semaine prochaine
-
Euro de basket: la Turquie gifle la Grèce et rejoint l'Allemagne en finale
-
Népal: l'ex-cheffe de la Cour suprême à la tête du pays jusqu'à des élections en mars 2026
-
Népal: l'ex-cheffe de la Cour suprême à la tête du pays jusqu'à des élections
-
Ce que l'on sait de Tyler Robinson, l'assassin présumé de Charlie Kirk
-
L'Union européenne se divise sur son objectif climatique avant la COP
-
Tour d'Espagne: Jasper Philipsen voit triple avant le verdict
-
Euro de basket: l'Allemagne première finaliste

Armée à la frontière, droit d'asile et du sol attaqué: Trump lance son offensive anti-immigration
Promise de longue date, la vaste offensive anti-immigration de Donald Trump prend forme: le nouveau président américain a confirmé lundi qu'il allait décréter l'état d'urgence à la frontière avec le Mexique, utiliser l'armée américaine pour en assurer la surveillance, et s'attaquer au droit d'asile et au droit du sol.
Désormais au pouvoir, le milliardaire républicain va signer dès le premier jour de son mandat une flopée de décrets qui promettent d'être contestés devant les tribunaux, et dont certains semblent violer la Constitution américaine.
"Je vais déclarer l'urgence nationale à notre frontière sud. Toutes les entrées illégales seront immédiatement stoppées et nous commencerons à renvoyer des millions et des millions d'étrangers criminels là d'où ils viennent", a martelé M. Trump lors de son discours d'investiture.
"Je vais envoyer des troupes à la frontière sud pour repousser l'invasion désastreuse de notre pays", a ajouté le septuagénaire, qui avait érigé l'immigration en priorité absolue de sa campagne électorale.
Parmi les décrets signés au plus vite, Donald Trump compte réinstituer la doctrine "Restez au Mexique", mesure phare de son mandat précédent. Elle avait forcé des milliers de demandeurs d'asile originaires d'Amérique centrale à rester au sud de la frontière américaine, le temps que leur demande soit traitée par les tribunaux.
Le 47e président des Etats-Unis compte également reprendre la construction du mur frontalier, selon Anna Kelly, la future porte-parole adjointe de la Maison Blanche.
Il va aussi signer des décrets s'attaquant au droit d'asile et au droit du sol.
- "Contestations judiciaires" -
Le droit du sol, qui accorde à toute personne née aux Etats-Unis le droit d'obtenir la nationalité américaine, est prévu par le 14e amendement de la Constitution. Les décrets présidentiels de M. Trump doivent en "clarifier" la portée, selon Mme Kelly.
"Le gouvernement fédéral ne donnera pas automatiquement la citoyenneté via le droit du sol aux enfants d'étrangers en situation irrégulière nés aux États-Unis", a-t-elle insisté.
Ces mesures risquent d'être contestées en justice par diverses organisations et Etats démocrates. La Californie a par exemple récemment mis de côté 25 millions de dollars, pour financer d'éventuelles batailles judiciaires contre l'administration Trump.
"Nous nous attendons à des contestations judiciaires rapides", a rappelé à l'AFP Aaron Reichlin-Melnick, un expert de l'American Immigration Council.
"Le 14e amendement stipule clairement que le droit du sol est la loi du pays", a-t-il souligné. Selon lui, "un président ne peut pas le supprimer par décret".
"L'administration va vraiment essayer de repousser les limites" et voir si ses mesures "survivent aux tribunaux", a jugé Cris Ramon, de l'ONG UnidosUS, en rappelant que le rôle de l'armée est lui aussi circonscrit par la loi.
En matière d'immigration, Joe Biden était revenu sur de nombreuses mesures prises par Donald Trump lors de son premier mandat. Il avait notamment mis fin au "Titre 42", une mesure prise pendant la pandémie de Covid-19 qui interdisait presque toute entrée sur le territoire américain pour des raisons de santé publique.
La présidence du démocrate a été marquée par un nombre record d'interpellations de migrants à la frontière, avant la mise en place d'importantes restrictions quelques mois avant l'élection présidentielle. Leur nombre a alors chuté drastiquement.
- Premiers effets concrets -
Les premiers effets du retour de M. Trump au pouvoir se font déjà concrètement sentir.
Lundi, l'application CBP One, lancée par l'administration Biden pour permettre aux migrants de prendre un rendez-vous afin de déposer leur demande d'asile avant d'entrer aux Etats-Unis, a cessé de fonctionner.
"Nous ne savons pas ce qui va se passer", a confié à l'AFP Antony Herrera, un migrant vénézuélien présent du côté mexicain de la frontière avec femme et enfants, en découvrant l'annulation de son rendez-vous.
"Tous les étrangers en situation irrégulière qui cherchent à entrer aux États-Unis doivent faire demi-tour", sous peine de "poursuites judiciaires et d'expulsion", a martelé sur X Stephen Miller, le directeur adjoint du cabinet de M. Trump.
Pendant sa campagne, M. Trump a employé une rhétorique violente envers les migrants, qui "empoisonnent le sang" des Etats-Unis selon lui. Le tribun soutient que l'augmentation de l'immigration clandestine a provoqué une vague de criminalité aux Etats-Unis, ce que démentent les statistiques officielles.
Lundi, il a annoncé son intention de désigner "les cartels comme des organisations terroristes étrangères", en promettant d'"éliminer la présence de tous les gangs et réseaux criminels étrangers" aux Etats-Unis.
Son administration compte réclamer la peine de mort pour les non-citoyens qui commettent des meurtres ou d'autres crimes majeurs.
Pour M. Aaron Reichlin-Melnick, cette vaste offensive anti-immigration pourrait avoir des effets inattendus.
"Il est tout à fait possible que nous assistions à une augmentation des traversées irrégulières de la frontière au cours des prochains mois, (...) à mesure que les autres voies légales leur seront fermées", a-t-il souligné.
Dimanche, le pape François a estimé que le plan promis par Donald Trump serait "une calamité, car cela ferait payer de pauvres malheureux qui n'ont rien".
aue-rfo-pr-bur/cyb
K.AbuDahab--SF-PST