-
Charles III retire ses titres à son frère Andrew, emporté par l'affaire Epstein
-
Les Etats-Unis sabrent l'accueil de réfugiés, privilégient des blancs sud-africains
-
Wall Street recule sous le poids des valeurs technologiques
-
Afghanistan et Pakistan d'accord pour reprendre les négociations le 6 novembre
-
Royaume-Uni: Andrew va perdre son titre de prince et doit déménager
-
Casino veut avoir réglé son problème de dette d'ici mi-2026
-
Tennis: Sinner s'offre un premier quart à Paris, Shelton et De Minaur qualifiés pour le Masters
-
Lecornu veut 130 millions pour les maisons France Santé en 2026
-
L'ouragan Melissa se dirige vers les Bermudes, au moins 24 morts en Haïti
-
Ukraine: vaste attaque aérienne russe contre des sites énergétiques, quatre morts
-
A Jérusalem, les juifs ultra-orthodoxes dans la rue contre la conscription
-
La "réindustrialisation" de la France donne encore des signes d'essoufflement
-
Grandidier-Nkanang, de l'or olympique au XV de France: "je suis le même joueur"
-
Italie: au tour de Spalletti de tenter de réveiller la Juventus
-
La NBA approuve la vente record des Lakers
-
Le G7 lancera une "alliance" pour contrer la domination de la Chine sur les minéraux critiques
-
La Bourse de Paris termine en baisse après une salve de résultats d'entreprises
-
Tennis: Shelton et de Minaur qualifiés pour le Masters, Auger-Aliassime s'accroche
-
La Cour des comptes attaque le Pacte Dutreil par intérêt "idéologique", accuse Renaud Dutreil
-
La Tanzanie toujours confinée après le chaos électoral, au bilan toujours incertain
-
Les Bourses européennes atones à la clôture
-
Vie privée: l'UE renonce à une mesure phare d'un texte contre la pédocriminalité
-
Suède: après deux ans de grève chez Tesla, un syndicat n'entend pas abdiquer
-
Menacée par le manque d'eau, la Grèce annonce un plan de 2,5 milliards d'euros
-
Virgin remporte une étape clé pour concurrencer l'Eurostar sous la Manche
-
A l'Assemblée, le RN obtient une victoire "historique" contre l'accord franco-algérien de 1968
-
Crise USA-Venezuela : le navire de guerre américain a quitté Trinité-et-Tobago
-
La Paris Games Week revisite sa formule pour attirer les fans de pop-culture
-
Découvert bancaire: quels changements en 2026?
-
Inflation maîtrisée mais horizon flou : la BCE conserve le statu quo
-
Musique: un accord inédit entre Universal et Udio marque un tournant dans la création par IA
-
Masters 1000 de Paris: Shelton qualifié pour le Masters, Auger-Aliassime toujours en course
-
Chaos électoral en Tanzanie, internet toujours coupé et de possibles morts
-
Stellantis commence à redresser ses ventes mais la Bourse s'inquiète de charges à venir
-
Les rêves paralympiques de l'équipe de cécifoot du Soudan du Sud
-
Wall Street: Meta plonge de plus de 11% après ses résultats trimestriels
-
Scandale de corruption en Espagne: cinq heures d'interrogatoire tendu au Sénat pour Pedro Sánchez
-
Wall Street hésite, entre résultats de la tech et négociations commerciales
-
Wall Street: Meta plonge de plus de 11% à l'ouverture après ses résultats trimestriels
-
La BCE prolonge la pause sur les taux, sans s'engager pour la suite
-
Foot: l'attaquant du PSG Désiré Doué indisponible "quelques semaines" (club)
-
Coup de tonnerre à l'Assemblée: le RN obtient une victoire "historique" contre l'accord franco-algérien de 1968
-
Ligue 1: le Marseillais Bilal Nadir victime d'un "malaise" mais en bonne santé selon l'OM
-
L'Arabie Saoudite n'organisera pas les premiers JO de l'esport
-
Proton lance un observatoire sur la cybercriminalité sur le dark web
-
Incursion israélienne dans le sud du Liban, un employé municipal tué
-
Dermatose: les exportations de jeunes bovins vont reprendre
-
Élections aux Pays-Bas: duel très serré entre l'extrême droite et le centre
-
Coupes budgétaires à France Télé: une centaine de comédiens défendent la création audiovisuelle
-
"Un pays!": Au Québec, un nouvel élan souverainiste chez les jeunes
Ukraine : une caution de 30 millions d'euros réclamée pour l'ex-président Porochenko
Le parquet ukrainien a demandé lundi l'arrestation de l'ex-président Petro Porochenko, soupçonné de "haute trahison", ou de lui imposer une caution d'environ 30 millions d'euros, une affaire qui risque de provoquer une crise politique intérieure, en pleines tensions géopolitiques avec la Russie.
Après une journée d'audience, le juge Oleksiï Sokolov est parti délibérer. Tard le soir, il a fini par déclarer que sa décision serait annoncée mercredi à 13H00 GMT.
"Nous n'avons pas remporté la guerre, même pas une bataille, mais nous avons préservé nos positions", s'est félicité M. Porochenko à la sortie du tribunal devant des centaines de ses supporters réunis dehors malgré les températures proches de 0°C.
Ex-chef de l'Etat et opposant au président Volodymyr Zelensky dont il est le principal rival, M. Porochenko, un milliardaire de 56 ans, est retourné en Ukraine dans la matinée, après un mois d'absence, malgré la menace d'une arrestation.
Accueilli par des milliers de ses partisans rassemblés devant l'aéroport, il s'est aussitôt rendu dans un tribunal de la capitale Kiev devant décider de son éventuel placement en détention.
Pendant l'audience, un des procureurs, Kostiantyn Chvets, a demandé une caution d'un milliard de hryvnias (environ 30 millions d'euros) ainsi que le port d'un bracelet électronique en échange de son maintien en liberté. Autrement, Petro Porochenko sera placé en détention provisoire.
"Il est impossible de diviser le pays quand l'ennemi, Poutine est à la porte", a-t-il déclaré.
- "Détourner l'attention" -
Un des hommes les plus riches d'Ukraine avec une fortune estimée à 1,6 milliards de dollars par le magazine Forbes, M. Porochenko accuse son successeur d'avoir ordonné les poursuites contre lui pour "détourner l'attention" des problèmes réels du pays et ternir l'image de son rival.
Les autorités le soupçonnent d'avoir entretenu, pendant sa présidence, des liens commerciaux avec des séparatistes prorusses de l'est, ce qui constituerait un acte de "haute trahison", crime passible de jusqu'à 15 ans de prison.
Ce bras de fer intervient au moment où l'Ukraine craint d'être envahie par la Russie voisine qui masse depuis des mois des troupes à ses frontières.
Moscou nie tout projet d'offensive militaire, mais réclame, sous peine de représailles, qu'Américains et Européens s'engagent à ne jamais accepter l'Ukraine au sein de l'Otan. Une revendication jusqu'ici rejetée.
M. Porochenko a dirigé son pays de 2014 à 2019, avant d'être battu par M. Zelensky, un ex-comédien novice en politique.
Aujourd'hui député, l'ex-président a depuis été cité dans plusieurs dizaines d'affaires judiciaires.
En décembre, les autorités ont annoncé qu'elles le soupçonnaient de "haute trahison". M. Porochenko rejette en bloc ces accusations. Washington et Londres ont déclaré suivre cette affaire de près.
- Proche de Poutine -
Début janvier, un tribunal de Kiev a ordonné le gel des avoirs de l'ex-président qui possède notamment une grosse entreprise de confiserie, Roshen, et deux chaînes de télévision.
Les enquêteurs l'ont accusé lundi d'avoir travaillé avec le richissime magnat prorusse Viktor Medvedtchouk, un proche du président Vladimir Poutine, pour faciliter l'achat en 2014 et 2015 de charbon à des entreprises situées dans l'est de l'Ukraine, aux mains des séparatistes prorusses qui sont en guerre contre Kiev.
Selon le parquet, l'ex-président avait ainsi de facto utilisé des fonds d'Etat pour financer les séparatistes.
L'Ukraine est déchirée depuis 2014 par un conflit dans l'est de son territoire entre forces de Kiev et séparatistes prorusses qui a commencé après l'annexion de la Crimée par Moscou et a fait plus de 13.000 morts.
Toute tentative de coopération avec les séparatistes, dont Moscou est largement considéré comme le parrain militaire, est très mal perçue par nombre d'Ukrainiens.
M. Porochenko, qui semble déterminé à prendre sa revanche et compte notamment sur des milieux patriotiques, voire nationalistes, assure que l'objectif de cette affaire est de lier son nom au proche de Poutine, présenté comme son complice, afin d'entamer son soutien électoral.
T.Samara--SF-PST