
-
Philippines: manifestation autour de projets anti-inondations "fantômes"
-
Les Guinéens votent en vue d'un retour à l'ordre constitutionnel, l'opposition boycotte
-
En Autriche, trois nonnes fuient leur maison de retraite pour retrouver leur vieux couvent
-
Pérou: violents affrontements entre police et manifestants anti-gouvernement à Lima
-
Mayo College, l'école des Maharajas devenue le creuset de l'élite indienne
-
A Nancy, l'hôpital où les enfants ont leur chaîne de télé
-
Dans le nord de l'Allemagne, le changement climatique chamboule la viticulture
-
Les lagunes, "sentinelles" du réchauffement climatique en Méditerranée
-
Mondial de rugby: pour les Bleues, une demie pleine mais un verre à moitié vide
-
Ligue 1: OM-Paris SG, indémodable classique
-
Mondiaux d'athlétisme: en or sur 10.000 m, Gressier en mission pour le doublé sur 5.000 m
-
L1: Jean-Bouin apprend à jongler entre Paris FC et Stade français
-
Trump exhorte le ministère de la Justice à agir contre des adversaires politiques
-
Philippines: des milliers de manifestants contre la corruption des projets anti-inondation
-
Sri Lanka: un concours de pêche pour limiter le nombre d'espèces invasives
-
La galaxie trumpiste se réunit pour l'hommage à Charlie Kirk en Arizona
-
Venezuela: l'armée dans les rues pour initier les civils, menaces de Trump
-
Valeurs traditionnelles et hautes technologies: la Russie a relancé l'Intervision, sa version de l'Eurovision
-
Espagne: le Real Madrid reçu cinq sur cinq, Mbappé inarrêtable
-
Foot: Manchester United bat Chelsea (2-1) dans un match riche en péripéties
-
L1: Lens fait tomber la foudre sur Lille et redevient maître du Nord
-
Bernard Arnault sonne la charge contre la taxe Zucman
-
Top 14: Lyon enchaîne, Toulouse craque, centenaire heureux à Clermont
-
Top 14: Lyon enchaîne, centenaire heureux à Clermont, festival d'essais à Chaban
-
Angleterre: le derby pour Liverpool, le soulagement pour Manchester et Amorim
-
Rugby: encore raté pour les Bleues, qui tombent avec honneur en demi-finale du Mondial
-
Mondiaux de cyclisme: Paul Seixas, la découverte en accéléré
-
L'influenceur Jeremstar en garde à vue après une action anticorrida dans les arènes de Nîmes
-
Rugby: encore raté pour les Bleues, qui tombent avec honneur en demi-finales du Mondial
-
Les "yeux de l'Otan" scrutent le ciel pour prévenir toute menace russe
-
F1-Azerbaïdjan: Verstappen brille dans le chaos, McLaren à la peine
-
Allemagne: Kane voit triple pour le quatre à la suite du Bayern
-
Matignon propose à l'intersyndicale une rencontre avec Lecornu mercredi
-
Des Américains domineront le conseil d'administration de TikTok aux Etats-Unis, affirme la Maison Blanche
-
L'Inde s'inquiète des frais astronomiques de visas pour la tech imposés par Trump
-
Mondiaux d'athlétisme: avec Chebet, Kipyegon et Wanyonyi, la soirée en or du demi-fond kényan
-
Bure: une manifestation antinucléaire rassemble des centaines de personnes
-
Athlétisme: Emmanuel Wanyonyi, le berger kényan devenu roi du 800 m
-
Sous les bombardements israéliens à Gaza-ville, la mort ou le difficile exode
-
Afghanistan: le couple de Britanniques âgés libéré par les talibans arrivé à Londres
-
Angleterre: Liverpool vainqueur du derby et de ses cinq premiers matches
-
Plusieurs grands aéroports européens perturbés par une cyberattaque
-
Ligue 1: Geronimo Rulli, le mur marseillais
-
"Un gros challenge": David Guetta s'offre son premier Stade de France en 2026
-
Les Mondiaux de cyclisme au Rwanda, une grande première en Afrique
-
Ligue 1: Lucas Chevalier, déjà classique au PSG
-
Matignon propose à l'intersyndicale une rencontre avec Lecornu mercredi, selon des sources syndicales à l'AFP
-
Italie: le mousseux d'Asti réduit sa production face aux tempêtes des marchés
-
La menace plane à nouveau sur les calèches de Central Park
-
Mondial-2026: en Chine, les droits de douane de Trump plombent les commandes

Il y a 20.000 ans, des outils en os de cétacés autour du golfe de Gascogne
Il y a 20.000 ans, les cétacés abondaient dans le golfe de Gascogne. Une ressource exploitée par les hommes du Paléolithique supérieur, qui utilisaient déjà leurs os pour fabriquer des outils, selon une étude publiée mardi.
Pendant très longtemps, on a eu de ces chasseurs-cueilleurs l'image de "gens de l'intérieur des terres, tirant toute leur subsistance de la chasse aux rennes, aux chevaux ou aux bisons", abondamment représentés sur les parois des grottes de Lascaux (Dordogne), Niaux (Ariège) ou Altamira (Espagne), raconte le préhistorien Jean-Marc Pétillon, co-auteur de cette étude publiée dans Nature Communications.
Une "vision biaisée" par la rareté des traces archéologiques directes concernant le monde marin ou le littoral, explique à l'AFP ce chercheur CNRS au laboratoire TRACES à Toulouse.
A l'époque, le climat du sud-ouest de l'Europe était beaucoup plus froid, et l'océan Atlantique 120 mètres en-dessous de son niveau actuel.
Tous les sites côtiers de cette époque ont été détruits par la remontée des eaux ou sont encore immergés. Ce qui a conduit à "sous-évaluer" l'utilisation de ces ressources.
"Heureusement pour nous, les gens de l'époque ont transporté un certain nombre de produits d'origine marine vers l'intérieur des terres", note l'archéologue.
Par exemple des coquillages, utilisés comme ornements. Ou des os, retrouvés dans le sud-ouest de la France et sur la façade atlantique espagnole et datés du Madgalénien moyen et supérieur, 19.000 à 14.000 ans avant notre ère.
Des vestiges collectés pour certains il y a plus d'un siècle et parfois mal identifiés, que M. Pétillon et ses collègues ont datés au carbone 14 et analysés par spectrométrie de masse afin de déterminer les espèces dont ils étaient issus. Et livrer un aperçu de la vie d'alors autour du golfe de Gascogne.
- Animaux familiers -
Cachalots, rorquals communs, baleines bleues, marsouins, baleines franches ou boréales, y frayaient à la recherche de nourriture. Tout comme des baleines grises, principalement limitées aujourd'hui à l'océan Pacifique Nord et à l'Arctique.
Pour les communautés humaines côtières, ces cétacés étaient probablement des animaux familiers, qui pouvaient être observés depuis des points élevés, soufflant au loin, et apparaître plus près du rivage de manière irrégulière.
Il est cependant "extrêmement improbable" que nos ancêtres disposaient des technologies nécessaires à les chasser, estiment les chercheurs dans l'étude. Avançant comme hypothèse plus probable la récupération de cétacés morts ou moribonds lorsque ceux-ci s'échouaient sur les plages ou dérivaient près du rivage.
A Santa Catalina, dans ce qui est actuellement le Pays basque espagnol, ont été retrouvés une soixantaine de fragments non travaillés, provenant de côtes ou de vertèbres. De gros os spongieux, transportés sur 4 à 5 km jusqu'au sommet d'une falaise escarpée, peut-être pour en extraire l'huile.
"Ces os sont très riches en graisse et on sait qu'à l'époque la récupération des matières grasses sur le gibier est très poussée", explique M. Pétillon.
Les datations de l'étude font remonter la fabrication d'outils en os de cétacés autour de 20.000 ans avant notre ère. Soit les plus anciennes traces à ce jour de travail de ce type d'os.
La plupart sont des éléments d'armes de chasse, comme des pointes de projectiles, l'os de baleine permettant de "faire des objets très grands, très allongés", note le préhistorien.
Entre 17.500 et 16.000 ans avant notre ère, "on a une sorte de boom", une époque où ces objets sont produits en plus grand nombre et se diffusent largement à plusieurs centaines de kilomètres jusqu'en Dordogne et même en Allemagne.
"Puis, ça s'arrête assez brutalement", poursuit M. Pétillon. Sans que cet arrêt semble lié à un problème d'approvisionnement en matière première ou à un abandon de la technique du travail de l'os, qui se poursuit avec d'autres matériaux.
"Ça pourrait être un choix, sans qu'il y ait vraiment de contrainte. Comme une mode qui dure un millénaire ou deux et qui, à un moment, cesse", avance M. Pétillon.
H.Jarrar--SF-PST