
-
Sept assiettes et plats uniques et inédits de Picasso vendus pour près de 290.000 euros à Genève
-
Guerre Iran-Israël: réunion diplomatique en Suisse, Trump temporise
-
Le "saumon turc", nouvel or rose de la mer Noire
-
Les véhicules en transit bannis du centre de Lyon à partir de samedi
-
Streaming: Deezer, première plateforme à épingler les titres 100% générés par IA
-
La Bourse de Paris dans le vert, soulagée par le délai américain sur l'Iran
-
Vérification de l'âge: Youporn et Pornhub réactivés en France par leur propriétaire
-
France Music Week: des dirigeants internationaux réunis en sommet à l'opéra Garnier
-
Tous dans la Seine en été ? Après les JO, le pari d'une propreté durable
-
Au Tchad, les premiers pas de la filière d'un prétendu "charbon écologique"
-
Un an après le désastre de la Bérarde, une vallée dans l'expectative
-
Japon: doublement des prix du riz sur un an, l'inflation accélère plus qu'attendu
-
MotoGP: à Mugello, Marquez veut poursuivre la belle série de Ducati
-
Mondial des clubs: le Bayern à l'épreuve de Boca et de l'ambiance Bombonera
-
NBA: Indiana écrase Oklahoma City, la finale se jouera au match 7
-
Gaza, RDC, Haïti... Des violences contre les enfants "sans précédent" en 2024, dénonce l'ONU
-
Mondial des clubs: battu par Botafogo, le PSG redescend de son olympe
-
Mexique: au moins deux morts au passage de l'ouragan Erick, qui s'affaiblit
-
Thaïlande: la Première ministre en opération rabibochage avec l'armée
-
Soutenue par l'UE, Meloni investit en Afrique pour limiter l'émigration
-
Royaume-Uni: nouveau vote crucial au Parlement sur l'aide à mourir
-
Iran-Israël: Trump temporise avant une réunion diplomatique en Suisse
-
Première vague de chaleur de 2025, l'ouest de la France en alerte orange
-
Programmation énergétique: un moratoire sur l'éolien et le solaire fait dérailler l'examen à l'Assemblée
-
Nouveau revers pour SpaceX avec l'explosion d'une mégafusée Starship au Texas
-
Mexique : l'ouragan Erick redevient une tempête tropicale, pas de victime pour l'instant
-
Mondial des clubs: Messi rapproche l'Inter Miami de la qualification
-
Prison ferme requise à un procès pour traite d'êtres humains lors de vendanges en Champagne
-
Euro de basket: les Bleues voient déjà les quarts
-
Tennis: le N.1 mondial Jannik Sinner éliminé dès le 2e tour de l'ATP 500 de Halle
-
Euro: les Bleues voient déjà les quarts
-
Fraude à l'impôt sur les dividendes: un sénateur enjoint à Bercy de rétablir une lutte efficace
-
Mondiaux de judo: pour Romane Dicko, du bronze et des pistes de travail
-
ATP 500 du Queen's: Moutet éliminé, Alcaraz souffre mais passe en quarts
-
A l'Assemblée, un moratoire sur les éoliennes et panneaux solaires sème la zizanie
-
Mexique : l'ouragan Erick s'affaiblit en s'enfonçant dans les terres
-
Tony Parker a-t-il été évincé d'un marché public dans les Alpes? Réponse au tribunal
-
ATP 500 de Halle: Zverev sue contre Sonego mais passe en quarts
-
Championnats de France: Grousset termine en beauté avec un nouveau record de France
-
René-Marc Chikli, défenseur du tourisme, de l'avènement du net à la crise du Covid
-
Prothèses PIP: le certificateur allemand TÜV à nouveau condamné
-
Dans l'hôpital israélien touché par un missile, patients et soignants sous le choc
-
Fraude à l'impôt sur les dividendes: un sénateur enjoint à Bercy de rétablir un lutte efficace
-
Le côté obscur de vendanges en Champagne au coeur d'un procès pour traite d'êtres humains
-
La Bourse de Paris recule, rattrapée par la guerre au Moyen-Orient
-
Une vague de chaleur sur la France: 16 départements en vigilance orange
-
Trump repousse à nouveau l'échéance pour la vente de TikTok
-
Tournage en Corée du Nord: des propos sexuels de Depardieu visaient bien une fillette, selon une expertise
-
Corruption à Interpol: un ex-ministre de la justice moldave interpellé aux Emirats arabes unis
-
Conflit ouvert entre Rachida Dati et l'audiovisuel public

Le monde doit être la hauteur contre "l'épidémie" de chaleur extrême, plaide le chef de l'ONU
L'humanité, victime d'une "épidémie de chaleur extrême" qu'elle a provoquée, doit être la hauteur face à ce défi, a plaidé jeudi le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, appelant à prendre des mesures concrètes pour sauver des vies.
Selon le réseau européen Copernicus, les 21, 22 et 23 juillet 2024 ont été les trois journées les plus chaudes jamais enregistrées dans le monde, le 22 détenant le record absolu avec une température moyenne de 17,16°C selon les données actualisées.
"Mais regardons la réalité en face: les températures extrêmes ne sont plus un phénomène d'une journée, d'une semaine ou d'un mois. S'il y a une chose qui unit notre monde divisé, c'est que nous avons de plus en plus chaud", a déclaré Antonio Guterres en présentant son "appel à agir contre la chaleur extrême".
"Des milliards de personnes font face à une épidémie de chaleur extrême, cuisant sous des canicules de plus en plus meurtrières, avec des températures dépassant les 50°C", a-t-il ajouté, rappelant notamment la mort de plus de 1.000 pèlerins lors du grand pèlerinage musulman en Arabie Saoudite en juin.
Alors "le monde doit relever le défi des températures qui s'élèvent".
Alors que 2023 a été l'année la plus chaude jamais enregistrée, et que 2024 pourrait battre un nouveau record, des températures largement au delà de 40°C sont de plus en plus fréquentes.
En un an, le seuil des 50°C a même été dépassé au moins dans 10 lieux, de la vallée de la mort aux Etats-Unis (53,9°C le 7 juillet 2024) à Agadir au Maroc, en passant par la Chine et l'Inde.
Et cette chaleur intense, souvent moins visible que d'autres impacts dévastateurs du changement climatique comme les tempêtes ou les inondations, sont pourtant plus meurtrières.
Ce "tueur invisible" est ainsi responsable d'environ 489.000 morts par en entre 2000 et 2019, contre 16.000 morts par an pour les cyclones, selon l'"appel à agir" publié jeudi par Antonio Guterres.
Des températures handicapantes qui ont également des impacts économiques.
Selon un rapport de l'Organisation mondiale du travail publié jeudi, plus de 70% des travailleurs étaient exposés à une chaleur excessive en 2020, soit 8,8% de plus qu'en 2000.
Et la productivité des travailleurs déclinant avec la chaleur (de 50% à 34°C), l'équivalent de 80 millions d'emplois à temps plein pourraient être perdus d'ici 2030, selon l'ONU.
- "Folie de faire brûler notre seule maison" -
Mais "la bonne nouvelle est que nous pouvons sauver des vies et limiter les impacts", a insisté Antonio Guterres.
Il appelle en premier lieu à protéger "les plus vulnérables", les plus jeunes, les plus âgés, mais aussi les plus pauvres et les habitants des centres urbains qui cuisent encore plus dans le béton.
Dans ce contexte, les systèmes d'alerte précoce devraient inclure la chaleur extrême, prévenant les populations de l'arrivée des canicules et les informant des précautions à prendre.
Et il faut repenser les systèmes d'air conditionné, auxquels les plus pauvres n'ont souvent pas accès.
Si la tendance actuelle se poursuit, d'ici 2050, les équipements de refroidissement (réfrigération, climatisation) devraient presque tripler. Alors le secrétaire général recommande d'investir dans une "triple stratégie" incluant refroidissement passif (utiliser la nature, la conception architecturale, des bâtiments intelligents, au lieu d'une climatisation classique), amélioration de l'efficacité énergétique des bâtiments et des installations de refroidissement, et abandon des gaz réfrigérants participant au réchauffement.
Il appelle également à mieux protéger les travailleurs, dans tous les secteurs et toutes les régions, en suivant une approche basée sur les droits humains. Il plaide ainsi pour leur droit de retrait en cas de températures trop dangereuses.
Et "n'oublions pas qu'il y a beaucoup d'autres symptômes dévastateurs de la crise climatique: ouragans plus violents, inondations, sécheresses, incendies, élévation du niveau de la mer et la liste continue".
"Pour lutter contre ces symptômes, nous devons combattre la maladie", a insisté Antonio Guterres, qui ne cesse d'appeler à faire plus pour espérer limiter le réchauffement à +1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle.
"La maladie est la folie de faire brûler notre seule maison. La folie est la dépendance aux énergies fossiles. La maladie est l'inaction climatique".
Alors les gouvernement "doivent agir comme si notre avenir en dépendait - parce que c'est le cas", a-t-il plaidé.
P.Tamimi--SF-PST