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Des négociations économiques cruciales avec Trump attendent le futur Premier ministre canadien
Le Premier ministre canadien Mark Carney, donné favori pour l'élection de lundi, ne cesse de répéter que les Etats-Unis ne sont plus un partenaire fiable, mais les experts estiment que rétablir le libre-échange avec Washington sera crucial pour celui qui remportera le scrutin.
Celui qui est désormais le chef du Parti libéral a promis tout au long de la campagne de se montrer ferme avec les États-Unis, en réponse à la guerre commerciale lancée par Donald Trump et aux menaces d'annexion.
Il a pour ambition également de renforcer les liens avec l'Europe pour réduire la dépendance du Canada envers son voisin du sud.
Mais pour Steve Verheul, vice-ministre canadien du Commerce lors du premier mandat de Donald Trump, si la recherche de nouveaux marchés est un effort louable, elle n'offre pas de "solutions rapides" aux défis actuels.
"Le Canada a un problème de calendrier", estime-t-il. La tentative du président américain d'utiliser les droits de douane pour inciter les entreprises à rapatrier leur production aux États-Unis "va échouer" car cela prendrait "trop de temps", a déclaré Steve Verheul lors d'une conférence à Toronto jeudi.
Selon lui, "les États-Unis finiront par comprendre que l'isolement n'est pas la meilleure voie à suivre et ils devront chercher à nouveau des alliés, et l'Amérique du Nord est la zone la plus sûre pour le faire".
"Nous avons besoin d'eux. Ils ont besoin de nous," conclut ce dernier, maintenant consultant dans le secteur privé.
L'année dernière, 76% des exportations canadiennes sont parties vers les États-Unis, et deux millions d'emplois dépendent du secteur.
- Bons interlocuteurs -
Donald Trump et Mark Carney ont annoncé qu'Ottawa et Washington discuteraient des relations commerciales après les législatives canadiennes.
Depuis l'annonce de l'imposition des droits de douane, le Canada s'est démultiplié, envoyant à plusieurs reprises des ministres à Washington pour s'entretenir avec des membres du Congrès et du cabinet de Donald Trump.
Toutefois difficile de réellement mesurer l'impact de ces efforts: le Canada a été épargné par certaines mesures mais les droits de douane sur l'acier, l'aluminium, les automobiles et certains autres produits font déjà souffrir l'économie.
Gitane de Silva, ancienne diplomate canadienne spécialisée dans les relations avec les États-Unis, estime que l'un des problèmes tient au fait que 100 jours après le début du deuxième mandat du président républicain, les Canadiens ne savent pas encore qui sont les bons interlocuteurs à Washington.
"Dans la première administration Trump, le titre n'avait pas de lien avec l'influence", a-t-elle dit, plaisantant sur le fait qu'il fallait parfois discuter avec le compagnon de chasse aux canards du fils de Donald Trump plutôt qu'avec un ministre.
Aujourd'hui, "il reste à trouver qui sont les personnes qui ont le plus d'influence, c'est vraiment crucial", ajoute cette dernière qui travaille maintenant dans le secteur privé.
- "Il perd la boule" -
Pour Doug Ford, Premier ministre de l'Ontario, la province la plus peuplée du Canada, il faut "continuer à faire valoir à tous les niveaux de l'administration américaine que nous sommes plus forts lorsque nous travaillons ensemble".
Ce dernier a été, ces derniers mois, l'un des principaux émissaires canadiens dans la guerre commerciale.
Il a multiplié les discussions avec le secrétaire américain au Commerce, Howard Lutnick, pour tenter d'assouplir les droits de douane qui pèsent sur les secteurs de l'automobile et de l'acier de sa province. Mais aussi les apparitions sur les chaînes de télévision américaines.
Il a expliqué jeudi que discuter avec les Etats-Unis aujourd'hui représente un vrai défi.
"J'ai contacté un nombre incalculable de gouverneurs, de sénateurs et de membres du Congrès, républicains ou démocrates. Aucun d'entre eux, à huis clos, n'est d'accord pour dire qu'attaquer ses alliés les plus proches sera bénéfique pour les Américains."
Puis revenant sur le nouveau commentaire de Donald Trump mercredi sur l'intérêt pour le Canada de devenir le 51e Etat américain, Doug Ford n'a pas mâché ses mots.
"Parfois, c'est comme s'il perdait la boule. Quand il se lève, même son entourage ne sait pas ce qu'il va faire."
Y.Shaath--SF-PST