
-
Enquête ouverte après l'abattage d'un olivier à la mémoire d'Ilan Halimi, indignation unanime
-
Tennis: Térence Atmane, le grand potentiel qui perce à Cincinnati
-
Un olivier rendant hommage à Ilan Halimi abattu, indignation face à "la haine antisémite"
-
MotoGP: chez Yamaha ou ailleurs, Fabio Quartararo veut "regagner"
-
Nuit blanche à Genève, pas de traité plastique et maintenant ?
-
Charles III rappelle le coût des conflits pour les 80 ans de la fin de la guerre dans le Pacifique
-
"Ici c'est l'enfer": travailler devant un four en plein été saoudien
-
Bourse de Paris: des indicateurs et la rencontre Trump-Poutine en ligne de mire
-
Bayrou dénonce "la haine antisémite" qui a "fauché" l'arbre hommage à Ilan Halimi
-
Snoop Dogg, Ryan Reynolds, Ed Sheeran: ces célébrités qui investissent en D2 anglaise
-
Espagne: le Real Madrid en mode reconquête face au Barça de Flick, l'Atlético armé pour lutter
-
Ligue 1/Nice: "Je repars au combat", assure Franck Haise à l'AFP
-
Hong Kong: report des plaidoiries au procès de Jimmy Lai
-
Angleterre: de Cherki à Le Bris, les nouveaux Français de Premier League
-
Angleterre: Liverpool défend sa couronne, après les larmes et les transferts
-
Les dermatologues à fleur de peau sur la question de leurs effectifs
-
Inde: au moins 60 morts dans les inondations, les recherches se poursuivent
-
La première compétition mondiale de robots humanoïdes commence en Chine
-
Le réseau de froid, solution "vertueuse" pour climatiser
-
Ligue 1: la raison et l'ambition pour l'OM, qui débute à Rennes
-
Pas de traité plastique à Genève
-
Ligue 1: Paris et les autres
-
Tennis: Gracheva bat Seidel et passe en quarts à Cincinnati
-
Tennis: "super-Atmane" défiera Sinner en demi-finale à Cincinnati après un nouvel exploit face à Rune
-
Trump et Poutine en Alaska, le moment de vérité
-
Traité plastique: un nouveau compromis mais pas encore d'accord
-
Présidentielle en Bolivie: les communautés autochtones face au changement
-
La princesse Anne fête ses 75 ans, sans la moindre envie de ralentir
-
Quasiment toute la France en orange au 8e jour de la vague de chaleur
-
Israël: un projet majeur de colonisation en Cisjordanie suscite des condamnations
-
Serbie: deuxième soirée d'affrontements entre manifestants et partisans du pouvoir
-
Pollution plastique: les négociations prolongées mais restent dans le flou
-
Basket: la France bat l’Espagne pour son premier gros test avant l’Euro
-
Trump veut tenir Poutine en respect et impliquer l'Ukraine dans de futures discussions
-
YouTube va deviner l'âge des utilisateurs grâce à l'IA
-
Wall Street quasi-stable après une hausse inattendue des prix à la production
-
Naufrage de migrants à Lampedusa: les recherches continuent, nombreux disparus
-
Tennis: Gauff efface Bronzetti et passe en quarts à Cincinnati
-
Inde: au moins 56 morts dans des inondations au Cachemire
-
Pollution plastique: "les heures cruciales" s'égrènent sans accord en vue
-
Annulation d'une projection de "Barbie": une enquête ouverte pour menace et intimidation
-
La Bourse de Paris termine dans le vert, profitant d'un effet de change favorable
-
Avant de voir Poutine, Trump souligne qu'un accord de paix ne se fera qu'avec Zelensky
-
Pollution plastique: "les heures cruciales" s'égrènent et pas d'accord en vue
-
Gaza: la Défense civile fait état de 17 morts dans des raids israéliens
-
Ce que l'on sait de l'incendie historique de l'Aude
-
Tennis: Atmane en quart de finale à Cincinnati après son exploit contre Fritz
-
Wall Street fléchit, lestée par les prix à la production américains
-
Annie Genevard annonce un fonds d'urgence sur les vignobles de l'Aude sinistrés par le feu
-
"Tout bloquer" le 10 septembre: sur les réseaux, une mobilisation à plusieurs inconnues

Marguerite Bérard, première française à la tête d'une grande banque européenne
Marguerite Bérard a été nommée mercredi à la tête de la la banque néerlandaise ABN Amro, une première pour une dirigeante française, après un parcours sans faute dans les cabinets ministériels et les comités exécutifs de deux géants bancaires français, BPCE et BNP Paribas.
"Je suis honorée de me voir confier la responsabilité de diriger la banque dans les années à venir", a déclaré Mme Bérard dans un communiqué, à l'issue de l'Assemblée générale des actionnaires de la banque, qui avait la charge d'entériner son arrivée.
Cette prise de fonction survient un peu plus d'un an après son départ surprise de la direction du réseau France de BNP Paribas, possible tremplin vers le premier cercle du pouvoir de la plus grosse banque européenne, aujourd'hui uniquement composé d'hommes.
"Elle avait déjà fait cinq ans dans un business pas facile où elle n'avait pas démérité", se souvient une collaboratrice, "je pense qu’elle a dû aspirer à faire autre chose, ne serait-ce que pour être dans la course à la succession" du directeur général Jean-Laurent Bonnafé, en place depuis 2011.
Problème, le poste était loin d'être vacant. Marguerite Bérard le comprend et quitte BNP Paribas en mars 2024, du jour au lendemain.
Née le 31 décembre 1977 à Paris dans une famille d'énarques, d'une mère banquière et d'un père préfet, Marguerite Bérard s'inscrit dans la tradition familiale en rejoignant l'école de la haute fonction publique en 2002, après un passage à Sciences Po et un master à l'université américaine de Princeton.
Elle sort major de la célèbre promotion "Léopold Sédar Senghor", coiffant au passage un certain Emmanuel Macron.
- "Mains dans le cambouis" -
Libérale, Marguerite Bérard intègre l'inspection des finances et se met au service du candidat Nicolas Sarkozy avant de devenir conseillère à l’Élysée entre 2007 et 2010 puis directrice de cabinet du ministre du Travail d'alors, Xavier Bertrand.
Bosseuse et déterminée selon ses proches, elle regrettera cependant quelques années plus tard avoir "sacrifié" des moments avec ses proches à cause de ses horaires de travail.
La victoire de François Hollande en 2012 la propulse dans le privé: elle entre par la grande porte chez BPCE, qui rassemble notamment les Banques populaires et les Caisses d'épargne, en qualité de directrice générale adjointe en charge entre autres de la stratégie.
Elle bascule en 2019 chez BNP Paribas pour diriger la banque commerciale en France, pas aussi rentable que d'autres métiers du groupe et à l'infrastructure informatique vieillissante.
Ces nouvelles fonctions l'obligent à "mettre les mains dans le cambouis", se souvient un proche.
Marguerite Bérard est "quelqu’un de profondément intelligent" qui "faisait partie des profils qui montaient dans la banque et dont on parlait beaucoup", se souvient Angeles Garcia-Poveda, présidente du conseil d'administration de l'équipementier Legrand.
- Nouvelles pages -
Mme Bérard est restée discrète depuis son départ de BNP Paribas. On la dit concentrée sur l'apprentissage du néerlandais.
Les défis ne manquent pas chez ABN Amro, seize ans après la nationalisation de la banque lors de la crise financière de 2008. Le gouvernement néerlandais a annoncé en octobre dernier son intention de réduire à environ 30% sa participation.
Sa réussite "se joue beaucoup au pragmatisme et à la capacité à forger des compromis et des consensus", avertit M. Vassy, directeur de Sciences Po et ancien ambassadeur aux Pays-Bas.
Intarissable sur Daniel Kahneman, prix Nobel d'économie en 2002 qu'elle a eu en cours à Princeton, Mme Bérard partage volontiers ses conseils de livres, de films, ou de recettes de cookies sur le réseau social Linkedin.
Si un de ses proches loue sa fidélité en amitié et sa capacité à mener de multiples projets de fronts, il note aussi son ambition et lui reproche une proximité parfois surjouée et une approche transactionnelle des relations humaines, rarement désintéressée.
Mère de deux enfants, Marguerite Bérard a publié en 2019 un ouvrage sur l'histoire de son grand-père, "Le siècle d'Assia", ainsi que le thriller politico-financier "Oligarque", en collaboration avec le patron de la banque Rothschild François Pérol, sous le pseudonyme de Elena B. Morozov.
Q.Jaber--SF-PST