-
En marge de la COP30, une favela de Belem étouffe
-
"Le sang coulait encore": le calvaire des réfugiés d’El-Facher arrivés au Tchad
-
Dix ans après le 13-Novembre, la Croix-Rouge face aux cicatrices de la "médecine de guerre"
-
L'Inde promet que les responsables de l’explosion d'une voiture à Delhi seront jugés
-
Pérou: saisie de plus de six tonnes d'ailerons de requins destinés à l'Asie
-
Ligue des champions féminine: le redoutable Wolfsburg pour l'OL, déplacements relevés pour le PSG et le PFC
-
NBA: les Pistons enchaînent une 7e victoire, Wembanyama tire les Spurs
-
IA, robots et quantique au cœur du Web Summit de Lisbonne
-
Les Irakiens aux urnes pour élire un nouveau Parlement
-
Inde: enquête sur l'explosion d'une voiture à New Dehli
-
Le Congrès américain avance vers une fin de la paralysie budgétaire
-
La Syrie rejoint la coalition antijihadiste après une visite historique à Washington
-
Trump a reçu le président syrien lors d'une visite historique
-
L'ex-compagne de Salah Abdeslam mise en examen pour une clé USB illégale et un projet d'attentat
-
Masters ATP: Sinner soigne son entrée, Fritz écoeure Musetti
-
Colombie: le fils du président Petro inculpé pour corruption
-
Wall Street termine en hausse, espère un déblocage budgétaire
-
Trump a reçu le président syrien pour une rencontre historique
-
Israël: le chef d'état-major demande une "enquête systémique" sur le 7-Octobre
-
Trump a reçu le président syrien, une rencontre historique et discrète
-
France: des appels au boycott menacent la 53e édition du festival de BD d'Angoulême
-
Perturbations dans le ciel américain: Trump s'en prend aux contrôleurs aériens
-
Un colis piégé explose dans une agence Allianz à Montluçon, un blessé
-
Inde: au moins huit morts à New Delhi dans l'explosion d'une voiture
-
COP30: le président du Giec déclare désormais "presque inévitable" de dépasser 1,5°C de réchauffement
-
Le déficit public est "sur les rails" pour respecter les prévisions en 2025, selon le gouvernement
-
Trump instaure une "semaine de l'anti-communisme"
-
Mondial de rugby 2023: un juge d'instruction va enquêter sur des escroqueries autour de places VIP
-
Issue en vue à la paralysie budgétaire aux Etats-Unis
-
Turquie: des arbitres de foot en prison, le scandale des paris s'élargit
-
Trump menace la BBC d'une plainte en diffamation après un montage trompeur d'un de ses discours
-
France: le festival BD d'Angoulême "est en danger de mort", alertent 22 lauréats
-
Futur budget européen: von der Leyen fait un geste pour l'agriculture
-
Retraites: les dilemmes de Renaissance
-
Face à l'épidémie persistante, le Canada perd son statut de pays ayant éliminé la rougeole
-
La Bourse de Paris termine en hausse avec l'espoir de déblocage budgétaire aux Etats-Unis
-
Trump reçoit le président syrien, une rencontre historique et discrète
-
Le médiateur américain Kushner discute avec Netanyahu de la 2ème phase de la trêve à Gaza
-
Sorti de prison, Nicolas Sarkozy assure que la "vérité triomphera"
-
Masters ATP: Fritz sans pitié avec Musetti pour ses débuts
-
La justice remet Sarkozy en liberté... et Darmanin à sa place
-
Répression électorale: la Tanzanie "a perdu sa dignité", dénonce un archevêque
-
Entre aveu et discours confus au procès du Saoudien jugé pour l'attentat de Magdebourg
-
Au Mali, l'exode silencieux des habitants de Léré, étranglés par le blocus jihadiste
-
L'envoyé américain Kushner discute avec Netanyahu de la deuxième phase de la trêve à Gaza
-
Déficit: RN et LFI mettent en cause la sincérité du budget et des élections en 2024
-
Foot: "J'espère qu'un jour je pourrai revenir", dit Messi après une visite du Camp Nou
-
Six morts dans de nouvelles frappes américaines contre de présumés narcotraficants
-
Des juges enquêtent sur la clé USB illégale d'Abdeslam et sur un projet d'attentat de son ex-compagne
-
Inégalités salariales: à partir de 11H31 lundi, les femmes travaillent "gratuitement"
Au Pakistan, un kamikaze tue six personnes dans l'école coranique historique des talibans
Un kamikaze a tué vendredi six personnes dans l'école coranique historique des talibans au Pakistan, dont le directeur de cet établissement fréquenté depuis des décennies par les plus hauts dirigeants talibans pakistanais comme afghans.
A Kaboul, le porte-parole du ministère de l'Intérieur, dirigé par un ancien élève de cette madrassa, a "condamné fermement" cette attaque, l'imputant à "des gens de l'Etat islamique" (EI).
Islamabad et Kaboul s'accusent mutuellement d'aider l'EI pour attaquer le voisin, mais cette attaque n'a jusqu'ici pas été revendiquée.
"Hamid ul-Haq Haqqani est mort (...) la police scientifique étudie la scène du crime et les premiers résultats pointent vers un attentat-suicide", a dit à l'AFP Abdul Rasheed, le chef de la police du district où est située la "Daroul Ouloum Haqqania".
Noor Ali Khan, officier de police, a de son côté évoqué une "explosion puissante" survenue à l'issue de la grande prière hebdomadaire musulmane dans cet établissement fréquenté toute l'année par des centaines d'élèves, à 110 km au nord-ouest d'Islamabad.
- L'école du "père des talibans" -
"L'explosion est venue du premier rang", le plus proche de l'imam, a-t-il poursuivi.
"Les fidèles se pressaient après la prière pour saluer Hamid ul-Haq", un temps membre du Parlement pakistanais, a ajouté le chef de la police du district Abdul Rasheed.
Sur place, des hommes déblayaient des bris de verre au pied d'un mur parsemé d'éclats. Une flaque de sang était visible sur l'un des tapis non loin du lieu où l'imam se tient habituellement pour son prêche.
Le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif et son ministre de l'Intérieur Mohsen Naqvi ont condamné un acte "terroriste".
La madrassa d'Akora Khattak est devenue au fil des décennies le symbole des talibans et de leur vision ultra-rigoriste de l'islam.
Son ancien directeur, l'ex-sénateur Sami ul-Haq Haqqani, auquel son fils Hamid ul-Haq a succédé, s'enorgueillissait d'avoir conseillé le fondateur du mouvement, le mollah Omar, ce qui lui avait valu le surnom de "père des talibans".
Sami ul-Haq avait plus tard envoyé des étudiants de la madrassa Haqqania se battre dans les rangs des talibans quand ils avaient appelé à prendre les armes dans les années 90 avant de conquérir le pouvoir à Kaboul en 1996.
De nouveau, au retour au pouvoir des talibans en 2021, la madrassa d'Akora Khattak, surnommée "l'université du jihad", avait dit son soutien à leurs combattants alors qu'ils avançaient sur Kaboul, mettant en déroute la République islamique soutenue par la communauté internationale.
- Réseau de kamikazes -
Le réseau Haqqani, qui tenait durant l'insurrection en Afghanistan sa réputation de terreur de ses brigades de kamikazes, tire son nom de l'école, où son fondateur et ses successeurs ont étudié.
Aujourd'hui, il compte des représentants au sein du gouvernement en Afghanistan -- dont le ministre de l'Intérieur Sirajuddin Haqqani. Son oncle, qui tenait le portefeuille des Réfugiés, a récemment été tué dans son ministère à Kaboul dans un attentat-suicide revendiqué par l'EI.
Ils passent pour plus pragmatiques que les partisans du chef suprême des talibans, l'émir Hibatullah Akhundzada, et leurs anciens kamikazes sont désormais chargés de tenir des check-points ou de sécuriser des bâtiments publics.
Plusieurs extrémistes pakistanais ayant ensuite attaqué leur propre pays ont aussi entretenu des liens avec la madrassa, dont l'assassin de l'ex-Première ministre Benazir Bhutto, tuée en 2007.
Les madrassas radicales au Pakistan avaient reçu un afflux d'argent dans les années 1980 lorsqu'elles servaient de vivier à la guerre contre l'URSS an Afghanistan, soutenue par les États-Unis et l'Arabie saoudite. Elles sont depuis lors restées en contact étroit avec les agences de renseignement pakistanaises.
Le Centre pour la recherche et les études sur la sécurité d'Islamabad estime que l'année 2024 a été la plus meurtrière en près d'une décennie au Pakistan avec plus de 1.600 morts dans des attaques, dont 685 membres des forces de sécurité.
K.AbuTaha--SF-PST