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"L'impression d'être une poule gavée d'hormones": la pilule n'a plus la cote
"J'avais des sautes d'humeur, des douleurs dans la poitrine, une perte totale de libido... Ça avait vraiment un impact sur mon couple et mon quotidien." Comme beaucoup de jeunes femmes, Manon, 24 ans, a délaissé la pilule.
Cinquante ans après la loi sur son remboursement par la Sécurité sociale, portée par la nouvelle ministre de la Santé Simone Veil, la contraception orale n'est plus si populaire: le dispositif intra-utérin (ou stérilet) se hisse désormais en tête des méthodes de contraception utilisées chez les femmes de 18 à 49 ans, selon l'enquête "Contexte des sexualités en France", menée par l'Inserm et publiée mi-novembre.
En 2005, plus de la moitié des femmes recouraient à la pilule contraceptive. En 2023, elles n'étaient plus que 26,8%, selon cette étude.
"On observe une désaffection croissante envers la pilule depuis le début des années 2000, qui s'est intensifiée après la crise médiatique autour des pilules de 3ème et 4ème générations en 2012", souligne Isabelle Derrendinger, présidente du Conseil national de l'Ordre des sages-femmes. Cette année-là, une femme restée handicapée après un accident vasculaire cérébral avait porté plainte contre le fabricant d'une pilule de 3e génération - le dossier ouvert avait été classé sans suite en 2017.
Parmi les raisons qui motivent ce changement: nausées, migraines, prise de poids, perte de libido, mais surtout charge mentale.
"C'était vraiment lourd mentalement. Je l'oubliais assez souvent et je me réveillais en panique au milieu de la nuit en me demandant si je l'avais bien prise", raconte Manon.
Et même si la contraception est gratuite pour les femmes de moins de 26 ans, toutes les pilules ne sont pas remboursées. C'était le cas pour Manon, qui déboursait plus de 40 euros tous les trois mois.
De plus en plus de femmes veulent aussi éviter de prendre des hormones, "que ce soit pour soi-même ou pour l'environnement", explique Isabelle Derrendinger.
"J'avais l'impression d'être une poule", résume Marion, 31 ans aujourd'hui. Après cinq ans sous pilule, elle a décidé à 20 ans de passer au stérilet au cuivre. "Je n'étais pas vraiment à l'aise avec l'idée de prendre des hormones, je voulais retrouver un cycle plus naturel."
- La vasectomie séduit les hommes -
Chez les jeunes (18-29 ans), même si la pilule reste la méthode de contraception la plus utilisée, son utilisation a chuté de 17,7 points en sept ans (passant de 54,3 % en 2016 à 36,6 % en 2023). En parallèle, le recours au stérilet - au cuivre ou hormonal - a progressé de 8 points pour concerner 19,3% des jeunes femmes en 2023, selon l'étude de l'Inserm.
"Auparavant, la grande majorité des femmes qui recouraient au stérilet avait déjà eu un ou deux enfants. Désormais, il s'agit de patientes qui ont globalement la vingtaine, qui ont testé la pilule, mais qui souhaitent quelque chose de moins contraignant", décrit Geoffroy Robin, gynécologue au CHU de Lille.
Selon lui, la démocratisation du stérilet est liée à une amélioration de l'information sur les moyens de contraception mais aussi à une évolution des mentalités des gynécologues, qui pouvaient refuser de poser un stérilet à une femme qui n'avait pas eu d'enfant, "même si cela n'a jamais été une contre-indication".
Le stérilet au cuivre peut tout de même être assez éprouvant, autant à la pose que pendant le cycle, et est d'ailleurs souvent déconseillé pour les femmes qui ont des règles douloureuses et/ou abondantes.
Pilule ou stérilet, la charge de la contraception repose toujours en grande majorité sur les femmes, mais certains hommes tentent tout de même d'y prendre part. Préservatif, slip chauffant, anneau contraceptif: les options restent encore limitées.
Mais pour ceux qui souhaitent une contraception définitive, la vasectomie séduit. "C'est une méthode très plébiscitée par les hommes de plus de 30-35 ans. En moins de dix ans, les demandes ont augmenté de 450%", souligne Geoffroy Robin, également andrologue.
Olivier est passé sur la table d'opération à 40 ans. Une décision prise après la naissance de son troisième enfant. "Personnellement, j'étais sûr de ne plus en vouloir, mais je l'ai aussi fait pour ma femme", confie-t-il, rapportant que celle-ci n'avait jamais trouvé de méthode lui convenant, après avoir testé la pilule, l'implant et le stérilet.
"C'était encore assez peu connu en France, dit-il, mais je me suis rendu compte que c'était très répandu dans les pays anglophones. Pour nous, c'est vraiment la solution idéale."
D.Qudsi--SF-PST