-
Budget: l'Assemblée ne siègera pas ce week-end, une décision "inacceptable" pour la gauche
-
L'entreprise spatiale de Bezos parvient à récupérer le propulseur de sa grande fusée, une prouesse
-
Mondial-2026: l'Italie vient à bout de la Moldavie et fait patienter la Norvège
-
Masters ATP: Alcaraz, N.1 mondial, remplit la première partie de sa mission
-
Mondial-2026: les Bleus et Mbappé écrasent l'Ukraine et obtiennent leur visa pour l'Amérique
-
Cisjordanie: deux adolescents palestiniens abattus, l'armée israélienne dit avoir déjoué une attaque
-
En nette baisse, Wall Street montre des signes d'inquiétude
-
Décollage d'une mission de la Nasa pour Mars à bord d'une fusée de Jeff Bezos
-
Wall Street en nette baisse, montre des signes d'inquiétude
-
Yquem, Romanée-Conti, Pétrus: 2.500 bouteilles du marquis de Lur-Saluces vendues aux enchères à Paris
-
Les grévistes de Boeing ratifient l'accord social après plus de 100 jours d'arrêt de travail
-
Foot: hommage aux victimes des attentats du 13 novembre 2015 lors de France-Ukraine
-
Budget de la Sécu: selon la copie de l'Assemblée, le déficit pourrait atteindre 24 milliards d'euros, prévient Farandou
-
Le Panama affirme que les exercices américains ne menacent pas le Venezuela
-
Dix ans après, un hommage émouvant et en musique aux 132 victimes du 13-Novembre
-
Boeing: les syndiqués ratifient l'offre d'accord social, la grève est finie
-
"Ne pas perdre de vue" l'abandon des "fossiles", dit la cheffe de l'ONU environnement à la COP30
-
La Bourse de Paris inscrit un nouveau record en séance mais termine en baisse
-
Ubisoft décale la publication de ses résultats semestriels et demande la suspension de sa cotation
-
La Cnam condamnée pour le suicide d'une médecin conseil "débordée"
-
13-Novembre: au jardin mémoriel, les noms des 132 victimes égrenés
-
Soudan: plus de 770 km d'exode pour les déplacés d'El-Facher
-
Affaire de corruption en Ukraine: Zelensky impose des sanctions contre un proche
-
Corruption de mineurs: le pourvoi en cassation de Jean-Marc Morandini examiné le 3 décembre
-
Espagne: le jugement dans le procès inédit du Procureur général mis en délibéré
-
Cisjordanie: l'armée israélienne tue deux combattants présumés, une mosquée incendiée
-
13-Novembre: 10 ans après, les cloches de Notre-Dame résonnent en mémoire des victimes
-
Organisation du festival BD d'Angoulême: nouveau processus de sélection, sans 9eArt+
-
Arctique: la station polaire de Tara ne sondera pas les eaux russes
-
La grippe aviaire a décimé les éléphants de mer, montre une étude
-
A Rouen, 250 agriculteurs manifestent contre l'accord avec le Mercosur
-
USA: des milliers de baristas de Starbucks en grève un jour de grande promotion
-
La superstar de YouTube MrBeast ouvre un parc d'attraction éphémère en Arabie saoudite
-
Face-à-face corsé entre Turquie et Australie pour décrocher la prochaine COP
-
L'influenceur "Le maire de Paname" retrouve TikTok et les Halles, dont il était banni
-
13-Novembre: recueillement à Paris et Saint-Denis, dix ans après les attentats
-
Budget: le gouvernement subit un revers sur la taxation des retraités à la reprise des débats
-
Quand la Corée du Sud se met à l'heure du bac
-
Les grévistes de Boeing votent pour la 5e fois, sur une offre encore revalorisée
-
Chili: à Nuevo Amanecer, les sans-papiers craignent d'être expulsés après la présidentielle
-
Des militants propalestiniens se hissent sur la Porte de Brandebourg à Berlin
-
Jeux vidéo: sortie du nouveau Call of Duty, sous la pression de Battlefield
-
Au Kirghizstan, l'avenir incertain d'une rare forêt ancestrale de noyers
-
A Hong Kong, un "ours de la sécurité" explique aux enfants la nouvelle donne politique
-
Les émissions de CO2 liées aux fossiles vers un nouveau record en 2025, selon des scientifiques
-
Wall Street sans entrain après la levée de la paralysie budgétaire
-
Masters ATP: De Minaur reprend espoir, Alcaraz en demi-finales
-
Disney déçoit côté cinéma et télévision, le titre souffre
-
Voiture sans chauffeur: Uber et Lyft en route vers une adoption progressive
-
Produits chinois à bas prix: les petits colis venus de l'étranger bientôt taxés dans l'UE
Viols de Mazan: la suite du procès suspendue à l'état de santé du principal accusé
Le procès des viols de Mazan reprendra-t-il lundi en présence de Dominique Pelicot ? Absent car malade la semaine dernière, l'accusé principal ne s'est toujours pas exprimé en détail sur cette affaire qui a suscité d'importantes manifestations en France en soutien aux victimes de violences sexuelles.
"Il existe une grande incertitude quant à la possibilité de Dominique Pelicot de comparaître à l'audience. Une prorogation de la suspension n'est donc pas à exclure", a déclaré dimanche soir l'un des avocats des parties civiles, Me Antoine Camus.
De son côté, Me Beatrice Zavarro, avocate de ce septuagénaire accusé d'avoir drogué sa femme Gisèle aux anxiolytiques pour la violer et la faire violer par des dizaines d'hommes recrutés sur internet pendant dix ans, a indiqué dimanche n'avoir "aucune nouvelle" mais regretter "qu'il n'ait pas été pris en charge médicalement depuis mercredi dernier".
Ce jour-là, il était apparu brièvement à l'audience, visiblement très affaibli, mais n'avait pu comparaître le reste du temps pour raisons médicales.
Après une expertise, le président de la cour criminelle du Vaucluse, Roger Arata, avait ordonné jeudi la suspension du procès la journée du vendredi, tout en jetant le trouble sur la continuité de celui-ci pour sa reprise lundi.
"Soit Pelicot est là et on continue. S'il n'est pas là pour un, deux ou trois jours, on prolongera la suspension", avait-il d'abord dit avant d'ajouter: "Mais s'il est durablement indisponible, c'est le renvoi de l'affaire".
Un renvoi de ce dossier, très suivi en France et à l'étranger, provoquerait de nombreuses complications: "Il faut tout refixer, un agenda, la disponibilité de la salle, du tribunal, etc. Et quid de ceux qui sont en détention ? (c'est le cas de 18 des 51 coaccusés, NDLR) Parce qu'à ce moment-là, je peux supposer qu'il y aura des demandes de mise en liberté", avait assuré Béatrice Zavarro, après l'annonce du président de la cour.
Prévu pour durer pendant quatre mois, ce procès exceptionnel, où comparaissent des hommes âgés de 26 à 74 ans pour la plupart poursuivis pour viols aggravés, avait déjà pris du retard lors des deux premières semaines d'audience.
Si la fille et les deux belles-filles de l'accusé principal, elles aussi victimes -- leur père et beau-père les avait notamment photographiées nues à leur insu --, ont déjà été entendues, ses deux fils eux n'ont pu prendre la parole.
De même, Gisèle Pelicot, désormais ex-épouse de l'accusé, doit poursuivre sa déposition.
Si les débats reprennent lundi en présence de l'accusé principal, le président de la cour a indiqué que les enfants du couple seront d'abord entendus, puis à nouveau Gisèle Pelicot. Ce serait ensuite au tour de Pierre P., le gendre du couple, et enfin de Joël Pelicot, le frère de l'accusé.
Ce qui pourrait porter à mardi la première prise de parole de Dominique Pelicot lui-même.
Jusque-là, celui-ci a seulement dit laconiquement qu'il reconnaissait les faits à l'ouverture du procès.
Les jours suivants, la cour pourrait poursuivre l'examen des faits concernant un premier groupe de quatre coaccusés, Jean-Pierre M., 63 ans, Jacques C., 72 ans, Lionel R., 44 ans, et Cyrille D., 54 ans.
- "Toutes Gisèle" -
Les faits visant M. Pelicot avaient éclaté au grand jour après que celui-ci a été interpellé en train de filmer sous les jupes de trois femmes, dans un centre commercial de Carpentras (Vaucluse).
En fouillant dans son ordinateur, les enquêteurs avaient alors découvert une décennie de viols perpétrés sur sa femme Gisèle au domicile conjugal, situé à Mazan (Vaucluse), des agressions sexuelles photographiées, filmées, minutieusement légendées et archivées par l'accusé.
Couvert par des médias du monde entier, devenu le symbole de la question des agressions commises sur des personnes victimes de soumission chimique, ce procès est aussi pris en exemple par les mouvements féministes pour relancer le débat sur la question du consentement.
Et Mme Pelicot, qui a elle-même refusé que ce dossier soit jugé à huis clos, est devenue une figure de la lutte contre les violences sexuelles.
Son visage stylisé a été brandi toute la journée de samedi par 10.000 personnes qui se sont rassemblées dans toute la France pour lui apporter leur soutien.
"On est toutes Gisèle", "Violeur on te voit, victime on te croit", "Tu n'es pas seule", ont par exemple scandé les 3.500 personnes réunies à Paris.
I.Yassin--SF-PST