-
NBA: Phoenix enchaîne contre Indiana, Toronto domine Cleveland
-
Bad Bunny remporte le Grammy Latino de l'album de l'année
-
Après l'amende géante de l'UE, Google propose des engagements pour éviter une scission
-
MotoGP: dernière manche et ultimes enjeux pour l'honneur à Valence
-
La capitale ukrainienne ciblée par une vaste attaque russe
-
Désastre écologique au Brésil: jugement clé à Londres pour BHP, des milliards en jeu
-
La capitale ukrainienne ciblée par une vaste attaque, une dizaine de blessés
-
Budget: l'Assemblée ne siègera pas ce week-end, une décision "inacceptable" pour la gauche
-
L'entreprise spatiale de Bezos parvient à récupérer le propulseur de sa grande fusée, une prouesse
-
Mondial-2026: l'Italie vient à bout de la Moldavie et fait patienter la Norvège
-
Masters ATP: Alcaraz, N.1 mondial, remplit la première partie de sa mission
-
Mondial-2026: les Bleus et Mbappé écrasent l'Ukraine et obtiennent leur visa pour l'Amérique
-
Cisjordanie: deux adolescents palestiniens abattus, l'armée israélienne dit avoir déjoué une attaque
-
En nette baisse, Wall Street montre des signes d'inquiétude
-
Décollage d'une mission de la Nasa pour Mars à bord d'une fusée de Jeff Bezos
-
Wall Street en nette baisse, montre des signes d'inquiétude
-
Yquem, Romanée-Conti, Pétrus: 2.500 bouteilles du marquis de Lur-Saluces vendues aux enchères à Paris
-
Les grévistes de Boeing ratifient l'accord social après plus de 100 jours d'arrêt de travail
-
Foot: hommage aux victimes des attentats du 13 novembre 2015 lors de France-Ukraine
-
Budget de la Sécu: selon la copie de l'Assemblée, le déficit pourrait atteindre 24 milliards d'euros, prévient Farandou
-
Le Panama affirme que les exercices américains ne menacent pas le Venezuela
-
Dix ans après, un hommage émouvant et en musique aux 132 victimes du 13-Novembre
-
Boeing: les syndiqués ratifient l'offre d'accord social, la grève est finie
-
"Ne pas perdre de vue" l'abandon des "fossiles", dit la cheffe de l'ONU environnement à la COP30
-
La Bourse de Paris inscrit un nouveau record en séance mais termine en baisse
-
Ubisoft décale la publication de ses résultats semestriels et demande la suspension de sa cotation
-
La Cnam condamnée pour le suicide d'une médecin conseil "débordée"
-
13-Novembre: au jardin mémoriel, les noms des 132 victimes égrenés
-
Soudan: plus de 770 km d'exode pour les déplacés d'El-Facher
-
Affaire de corruption en Ukraine: Zelensky impose des sanctions contre un proche
-
Corruption de mineurs: le pourvoi en cassation de Jean-Marc Morandini examiné le 3 décembre
-
Espagne: le jugement dans le procès inédit du Procureur général mis en délibéré
-
Cisjordanie: l'armée israélienne tue deux combattants présumés, une mosquée incendiée
-
13-Novembre: 10 ans après, les cloches de Notre-Dame résonnent en mémoire des victimes
-
Organisation du festival BD d'Angoulême: nouveau processus de sélection, sans 9eArt+
-
Arctique: la station polaire de Tara ne sondera pas les eaux russes
-
La grippe aviaire a décimé les éléphants de mer, montre une étude
-
A Rouen, 250 agriculteurs manifestent contre l'accord avec le Mercosur
-
USA: des milliers de baristas de Starbucks en grève un jour de grande promotion
-
La superstar de YouTube MrBeast ouvre un parc d'attraction éphémère en Arabie saoudite
-
Face-à-face corsé entre Turquie et Australie pour décrocher la prochaine COP
-
L'influenceur "Le maire de Paname" retrouve TikTok et les Halles, dont il était banni
-
13-Novembre: recueillement à Paris et Saint-Denis, dix ans après les attentats
-
Budget: le gouvernement subit un revers sur la taxation des retraités à la reprise des débats
-
Quand la Corée du Sud se met à l'heure du bac
-
Les grévistes de Boeing votent pour la 5e fois, sur une offre encore revalorisée
-
Chili: à Nuevo Amanecer, les sans-papiers craignent d'être expulsés après la présidentielle
-
Des militants propalestiniens se hissent sur la Porte de Brandebourg à Berlin
-
Jeux vidéo: sortie du nouveau Call of Duty, sous la pression de Battlefield
-
Au Kirghizstan, l'avenir incertain d'une rare forêt ancestrale de noyers
Des Afghanes défient les talibans face à l'interdiction de faire entendre leurs voix
Elles se filment en train de chanter, ne montrant qu'un petit bout de leur visage : des dizaines d'Afghanes participent à un mouvement de protestation en ligne contre une nouvelle loi interdisant aux femmes de faire entendre leur voix en public.
Le gouvernement taliban a annoncé la semaine dernière la promulgation fin juillet d'une loi pour "promouvoir la vertu et prévenir le vice", en conformité avec la charia (loi islamique).
Cette loi comporte 35 articles avec une série d'obligations, notamment vestimentaires, et d'interdictions pour les femmes dont celle de chanter ou de réciter de la poésie en public.
En réponse, des femmes afghanes à l'intérieur de leur pays et à l'étranger ont posté sur les réseaux sociaux des vidéos d'elles-mêmes en train de chanter, avec des mentions comme "ma voix n'est pas interdite" et "non aux talibans".
- Des restrictions "inacceptables" -
Dans l'une de ces vidéos, qui aurait été filmée en Afghanistan même, une femme chante vêtue de noir des pieds à la tête, un long voile couvrant son visage.
"Vous m'avez réduite au silence pour les années à venir", lance-t-elle, "vous m'avez emprisonnée chez moi pour le seul crime d'être une femme".
Zala Zazai, une ancienne policière qui vit en Pologne, a partagé une vidéo d'elle-même chantant une chanson d'Aryana Sayeed, une artiste afghane connue, sur la résilience des Afghanes.
Les restrictions imposées aux femmes en Afghanistan sont "inacceptables", a-t-elle dit à l'AFP, avant d'ajouter: "les Afghanes ont fini par comprendre que les misogynes ne peuvent plus nier nos droits humains au nom de la religion et de la culture. Et nos voix qui réclament nos droits ne seront jamais réduites au silence".
- "La voix de la justice" -
Des groupes de militantes ont posté des vidéos dans lesquelles on les voit le poing levé ou déchirant des photos du chef suprême des talibans, l'émir Hibatullah Akhundzada, qui règne sur l'Afghanistan par décrets de son fief de Kandahar (sud).
"La voix d'une femme, c'est la voix de la justice", scande un groupe de militantes dans une autre vidéo.
Sur X, Taiba Sulaimani chante tout en ajustant son voile devant un miroir : "la voix d'une femme est son identité, pas quelque chose qui devrait être caché".
La nouvelle loi dispose que les Afghanes ne peuvent pas non plus laisser le son de leur voix dépasser les murs de leur maison.
"Lorsqu'une femme adulte doit quitter sa maison par nécessité, il lui est demandé de couvrir son visage, son corps et sa voix", prévoit la loi en utilisant le terme de droit islamique "'awra" désignant les parties du corps humain à cacher.
Pour le principal porte-parole du gouvernement taliban, Zabihullah Mujahid, les critiques contre cette loi sont les révélateurs d'une "arrogance" et d'une mauvaise compréhension de la charia.
- "Ombres sans voix" -
Mardi, l'ONU a appelé à l'abrogation de cette loi, la qualifiant de "totalement intolérable".
Celle-ci "renforce les politiques qui effacent complètement la présence des femmes dans l'espace public, réduisant leur voix au silence et les privant de leur autonomie individuelle, tentant ainsi de les réduire à l'état d'ombres sans visage et sans voix", a lancé la porte-parole du Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l'homme, Ravina Shamdasani.
Des organisations de défense des droits humains ont également fait part de leurs préoccupations concernant cette loi dont certaines dispositions sont déjà en vigueur d'une manière informelle depuis que les talibans se sont emparés du pouvoir en août 2021.
Les autorités talibanes ont quant à elles affirmé lundi que la nouvelle loi serait appliquée "avec ménagement".
Les femmes ont été les premières à subir les restrictions imposées par le nouveau gouvernement afghan, notamment en matière d'accès à l'éducation, aux espaces publics et à certains emplois, que l'ONU a qualifiées d'"apartheid sexuel".
Les Afghans n'ont pas le droit de regarder des personnes du sexe opposé autres que des parents proches et les chauffeurs de taxi de transporter des femmes voyageant sans "mahram" (chaperon, un homme de leur famille).
R.Halabi--SF-PST