-
Allemagne: un prix de l'électricité réduit pour l'industrie dès 2026
-
Espagne: accusé d'avoir violé le secret judiciaire, le Procureur général de l'Etat jugé dans un procès inédit
-
Flavie Flament ressuscite "Le Schmilblic" sur France 3
-
Tanzanie : la présidente investie malgré les violences électorales
-
Espagne: ouverture du procès sans précédent du Procureur général de l'Etat
-
Inondations en Espagne: un an après, le président de la région de Valence finit par démissionner
-
Budget: incertitude totale sur les délais comme sur les votes
-
La Turquie mobilise ses partenaires musulmans autour de Gaza
-
La Bourse de Paris dans le vert après une semaine terne
-
Poupées à caractère pédopornographique: si récidive, Lescure veut l'interdiction d'accès de Shein en France
-
Les Bourses européennes prudentes et partagées à l'ouverture
-
"Ce n'est pas un caprice": quand les Antillais partent se faire soigner dans l'Hexagone
-
Une mode durable et responsable: le mantra des créateurs de la Fashion Week de Lagos au Nigeria
-
NBA: Wembanyama se rate à Phoenix, première défaite des Spurs
-
L'Afghanistan de nouveau frappé par un séisme, plus de 20 morts
-
Neuf morts dans un séisme dans le nord de l'Afghanistan
-
La Turquie réunit ses partenaires musulmans autour de Gaza
-
Procès Le Scouarnec: une nouvelle audience pour l'indemnisation des victimes
-
Procès sans précédent en Espagne: le procureur général sur le banc des accusés
-
Les députés s'apprêtent à baisser le rideau sur la partie "recettes" du budget de l'Etat
-
Assassinat de l'avocat corse Sollacaro en 2012: trois membres présumés du Petit Bar jugés
-
Top 14: les Rochelais d'Alldritt trop costauds pour le Racing 92
-
Ligue 1: Lens remonte sur le podium, Beye reste sur le banc rennais grâce à Lepaul
-
Italie: l'Inter et l'AC Milan reviennent sur les talons de Naples
-
JO: Charles Coste, de Londres à la lumière
-
Eliud Kipchoge va disputer 7 marathons sur 7 continents de 2026 à 2027
-
Ligue 1: Lens se défait de Lorient et retrouve le podium
-
Ukraine: six morts dans des frappes russes, Kiev cible un port pétrolier
-
Masters WTA: Sabalenka réussit son entrée, Gauff tombe face à Pegula
-
Ophélie version pop : des fans de Taylor Swift envahissent un musée allemand
-
Battus et insultés, des rescapés racontent leur détention au Darfour
-
Sacré au Masters 1000 de Paris, Sinner reprend place sur le trône de N.1
-
Marathon de New-York: la Kényane Obiri s'impose une 2e fois en un temps record
-
Italie: l'Inter Milan retrouve les sommets, la Fiorentina en crise
-
L1: Lepaul et Rennes chassent les nuages contre Strasbourg
-
Soudan: le pape dénonce les "souffrances inacceptables" de la population
-
Tennis de table: Alexis Lebrun s'arrête avant la finale à Montpellier
-
Israël menace d'intensifier les attaques contre le Hezbollah dans le sud du Liban
-
L'Inde place sur orbite avec succès un gros satellite de télécommunications
-
Ukraine: six morts dans une attaque russe, Kiev frappe un port sur la Mer Noire
-
Tennis: Alizé Cornet nommée capitaine de l'équipe de France de Billie Jean King Cup
-
"Je ne peux pas manger": des millions d'Américains privés d'aide alimentaire à cause de la paralysie budgétaire
-
XV de France: Léo Barré remplace Joris Segonds dans les 42 pour l'Afrique du Sud
-
En Corée du Sud, des morts solitaires et tout un business derrière
-
Vol au Louvre: ce que l'on sait, après les nouvelles mises en examen
-
Dernière ligne droite dans la très suivie course à la mairie de New York
-
Pollution de l'air: à New Delhi, ces douteux tests de pluie artificielle
-
Nouvelle ruée vers l'or en Californie, face à l'envolée des cours
-
"In Waves and War", l'odyssée de vétérans traumatisés, convertis aux psychédéliques
-
Pessimistes, les Français dépensent au compte-gouttes
La Birmanie conteste la compétence de la CIJ dans l'affaire des Rohingyas
La junte au pouvoir en Birmanie a contesté lundi devant les juges la compétence de la Cour internationale de justice (CIJ) pour se prononcer sur l'accusation de génocide contre les Rohingyas, minorité musulmane du pays.
La délégation birmane, qui remplace l'ex-dirigeante civile Aung San Suu Kyi devant la plus haute instance judiciaire des Nations unies, estime que la requête, déposée par la Gambie au nom de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), n'est pas recevable.
"La Birmanie ne cherche pas à entraver le fonctionnement judiciaire de la Cour, au contraire", elle cherche à assurer le respect du bon cours de la justice, a déclaré devant les juges Ko Ko Hlaing, le ministre de la Coopération internationale, qui a fait le déplacement.
Créée après la Seconde Guerre mondiale et basée à La Haye, aux Pays-Bas, la CIJ tranche les différends entre des États.
"La Birmanie soutient que la Cour n'est pas compétente et que la requête est irrecevable car le véritable requérant dans cette procédure est l'Organisation de la coopération islamique" (OCI), a déclaré Christopher Staker, avocat de la délégation birmane.
"Seuls les États ont la qualité de se présenter devant la Cour", or "l'OCI est une organisation internationale, pas un État", a ajouté M. Staker.
- "État mandataire" -
"Il ne peut pas être possible pour une organisation internationale de porter une affaire devant la Cour en utilisant un État comme requérant mandataire", a poursuivi M. Staker.
Environ 850.000 Rohingyas vivent dans des camps de fortune au Bangladesh, après avoir fui en 2017 une répression militaire sanglante dans leur pays à majorité bouddhiste. Quelque 600.000 autres restent dans l'Etat Rakhine, en Birmanie.
La Gambie, pays musulman qui avait déposé sa requête au nom de l'OCI, accuse le pouvoir birman de violer la Convention des Nations unies sur le génocide de 1948.
La Gambie présentera ses contre-arguments mercredi devant la CIJ. Les jugements de la Cour sont contraignants mais elle ne dispose d'aucun moyen réel pour les faire appliquer.
Mme Suu Kyi avait elle-même présenté les arguments de la Birmanie devant la CIJ fin 2019 lorsque l'affaire avait été entendue pour la première fois, mais elle a depuis été évincée de la tête du gouvernement birman par le coup d'État militaire du 1er février 2021.
La lauréate du prix Nobel de la paix, qui avait été critiquée par des ONG de défense des droits humains pour son implication dans la persécution des Rohingyas, est désormais assignée à résidence dans son pays par les mêmes généraux qu'elle a défendus à La Haye.
- Répression sanglante -
Avant l'audience de lundi, le "gouvernement d'unité nationale" birman, fondé par des parlementaires déchus entrés en clandestinité, a estimé que c'était lui, et non la junte, qui était "le représentant approprié de la Birmanie à la CIJ dans cette affaire".
Il rejette en outre les "objections préliminaires" de la junte, estimant que la Cour devrait passer à l'étude de l'affaire sur le fond.
Ce "gouvernement d'unité nationale" n'est cependant reconnu par aucun gouvernement étranger et est considéré par la junte comme "terroriste".
L'affaire de génocide présumé sur laquelle la CIJ doit statuer a été compliquée par le coup d'Etat qui a évincé Mme Suu Kyi, déclenché des manifestations de masse et entraîné une répression sanglante, avec plus de 1.500 civils tués d'après un observatoire local.
Mme Suu Kyi doit elle-même être jugée en Birmanie pour une série de chefs d'accusation qui pourraient lui valoir plus de 150 ans de prison.
burs-cvo/def
V.Said--SF-PST